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STATISTIQUE DES ACCIDENTS 3.
BASSIN DE SAINT-ETIENNE.
3. DATE do
LIEU de
l'accident.
l'accident.
2
3
d'ouvriers
Causes directes
de Pinflam-
causes
du gaz.
'nation
du gaz.
indirecte5.
8
9
10
de
Blessés.
l'accumulation
5
mis lui-même le feu à un coup de mine.
4,
Concession ( Instituée par décret
31
Puits
décem-
des Maron-
bre.niers.
Département de la Loire.
de la llérandière (suite) .
.
.........._
Tonnes.
8
a.
CAUSES DE L'ACCIDENT _____.................__..
NOMBRE
Tués.
Concession
227
DE GRISOU POUR 1881.
t» 887
209.268
Allumage
Imprudence de
d'un coup la victime qui de mine, sachant la présence du grisou, avait voulu alturuer un coup do mine.
Brûlé assez grièvensent.
80
couche.
Imprévoyance dn gouverneur qui tolérait que
es ouvriers annulassent euxmûmes les coups de mine.
OBSERVATIONS.
terminer le travail, il leur recommanda d'agir avec la plus grande précaution, il leur défendit également de faire partir eux-mêmes les coups do mine et d'aller chercher à cet effet un ouvrier spécialement chargé de ce service. Le coup de mine était à la sole du chantier à 5m d'une cloche qui s'était formée, quelques jours avant l'accident. Il est probable qu'une certaine quantité de grisou mit dû s'y accumuler et que le coup de mine l'a enflammé.
du Quartier-Gaillard. 17 Novembre 1824 ). Indications générales.
La présence du grisou avait été constatée dans certaines parties du
puits des Maronniers. L'allumage des coups de mine était confié à un ouvrier spécialement ckargé do ce service.
Deux ouvriers travaillaient à l'avancement d'une remontée dans Circonstances de l'accident. la 80 couche, reliant les 66 et Se niveaux; la présence du grisou ayant été signalée, on avait installé un ventilateur, mais la colonne de tuyaux étant devenue insuffisante, on dut procéder à son allongement Le 31 décembre l'un des deux ouvriers avait posé une première colonne de 4m do tuyaux; comme
elle était insuffisante, un sous-gouverneur envoya chercher d'autres tuyaux et continua sa tournée d'inspection après avoir renvoyé les deux ouvriers qui n'étaient pas occupés, dans un autre chantier. En attendant que les tuyaux fussent apportés, l'ouvrier chargé du travail ne voulant pas perdre son temps, se mit à creuser une sous-cave, puis un trou de ruine de 1. de profondeur; comme il se disposait à l'allumer avec de l'amadou celui-ci enflamma is gaz, qui le brûla assez fortement aux bras et aux reins. Remarques particulières. La victime a prétendu avoir constaté l'absence du grison; si vraiment cette précaution a été prise, elle ne l'a été que très superficiellement. Le gouverneur savait parfaitement que les ouvriers allumaient eux-mêmes quelques coups do mine, il n'eût pas dû tolérer cet état de choses, la Direction ayant chargé de co service un ouvrier afin d'éviter les accidents.
du Plat-de-Gier. du 9 Mars 1850). Puits Sa in I-
Privat.
4
Brûlés dont 2
légèrement .
188
43.7I1
Flamme
d'un coup do mine.
Cause fortuite.
L'aérage général de la mine était assez actif. Le puits Saint-Privat exploite aux profondeurs de 536 et 585m deux couches de houille légèrement
Indications générales.
grisouteuses. Depuis 1873 l'emploi des lampes Munseler était général dans cette partie de la mine. Lo charbon était dur et compact ; Pahatage nécessitait l'emploi de la poudre.