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TEMPÉRATURES D'INFLAMMATION.
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COMBUSTION DES MÉLANGES GAZEUX.
de la température d'inflammation de l'oxyde de carbone. Avec le mélange d'hydrogène son action a été beaucoup plus faible, si même elle n'a pas été nulle. Les expériences sur ce point ont été assez discordantes et ne permettent de formuler aucune conclusion certaine. La discussion de nos expériences nous conduit à adop-
ter, comme valeurs les plus probables pour les températures d'inflammation, tes nombres suivants vol. (H + 0) + t vol. Az Id.
555'
Id.
+ vol.
Id. Id.
+ j vol. O.
53o0
+ j Vol. COQ.
58o° (?)
vol. (CO +0) +j vol. Az Id. Id. +i vol. CO + vol. 0 Id. + i vol. CO, Id. vol. (C2H4+80) + 2 vol. AZ Id. + 2 vol. C2I14 Id.
65o°.
Ce retard à l'inflammation s'est élevé à une dizaine de secondes environ pour les mélanges de formène et d'air, dans les environs de 650°. Il diminue à mesure que s'accroît la température à laquelle on porte le gaz, et il ne nous a pas semblé appréciable vers 10000. Il diminue encore,
à égalité de température, lorsqu'on remplace l'air par
700°
l'oxygène.
6500
savant.
65o°
trent en combustion vive qu'au bout d'un certain temps et lorsqu'ils ont été maintenus pendant un certain nombre à
655°
Température d'inflammation du forrnène.
sur laquelle nous appellerons particulièrement l'attention. Tandis que les mélanges explosifs formés par l'hydrogène ou l'oxyde de carbone s'enffunment immédiatement dès qu'ils sont portés à la température convenable, ceux dans lesquels le formène est l'élément combustible n'en-
de secondes à une température égale ou supérieure
Ces résultats sont en désaccord complet avec ceux de Bunsen, ce que l'on pouvait prévoir, étant donnée l'inexactitude de la théorie sur laquelle reposent les calculs de ce
formène, le chiffre de
Toutes ces discordances proviennent de ce que la com-
bustion du formène présente une particularité capitale, que nous avons reconnue au cours de nos recherches, et
Pour le
que nous donnons est en
désaccord complet avec celui de 1000° à 1200°, généralement admis, et qui repose sur une interprétation, inexacte comme nous allons le montrer, des expériences de Davy. En outre ce chiffre de 650°, qui est celui que l'on dé-
duit des expériences faites avec le pyromètre, sur des mélanges de fortnène et d'oxygène, ne concorde pas avec les expériences faites dans le tube, qui ont d'ailleurs donné les résultats les plus contradictoires.
De là résultent sans doute les incertitudes qu'ont présentées les expériences faites avec le tube. Le mélange gazeux, ne faisant que traverser le tube, n'avait pas en effet le temps de s'enflammer lorsque la vitesse du gaz
était trop grande, ou lorsque la température du tube n'était pas suffisamment élevée au-dessus de la température de combustion. La température qui produisait l'inflammation dépendait ainsi des conditions variables de l'expérience. Nous avons donc été forcés d'abandonner les expériences
faites avec le tube et de nous contenter de celles qui ont été faites dans le pyromètre. Il est vrai que celles-ci ont été faites avec des mélanges contenant exclusivement de l'oxygène comme gaz comburant, car avec l'air l'inflammation ne se manifeste par aucun signe extérieur. Mais comme il résulte des lois établies avec d'autres mélanges