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VITESSE DE PROPAGATION.
COMBUSTION DES MÉLANGES GAZEUX.
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connut (*) que la flamme du mélange le plus combustible de grisou et d'air met moins d'une seconde à traverser un tube d'un pied de long. Il fit enfin l'observation capitale,
et de laquelle son génie devait tirer la découverte de la lampe de sûreté, que des tubes étroits, des toiles métalliques suffisamment serrées, ne se laissent pas traverser par la flamme dans la plupart des mélanges où l'air est
RECHERCHES EXPÉRIMENTALES ET THÉORIQUES
l'élément comburant. BU NSEN (**) , au cours de ses expériences sur les tempé-
SUR LA
COMBUSTION DES
MÉLANGES GAZEUX
EXPLOSIFS
Par MM. MALLARD et LE CHATELIER, Ingénieurs au corps des mines.
DEUXIEME MÉMOIRE SUR LA VITESSE, DE PROPAGATION DE LA FLAMME
DANS LES MÉLANGES GAZEUX.
Lorsqu'un mélange gazeux est suffisamment combustible,
ratures de combustion des mélanges gazeux, chercha à déterminer la vitesse de propagation du mélange tonnant d'hydrogène et d'oxygène ; il trouva le chiffre considérable de 35 mètres par seconde. La méthode qu'il a employée consiste à faire écouler le mélange gazeux par un orifice en mince paroi, à allumer le jet de gaz ainsi obtenu et à réduire ensuite progressive-
ment sa vitesse jusqu'au moment où la flamme rentre dans le réservoir par l'orifice en remontant le courant gazeux. Eu admettant qu'à ce moment il y a égalité entre la vitesse de propagation de la flamme et la vitesse d'écoulement du gaz qui peut se mesurer directement, on en déduit la première.
l'inflammation provoquée en un certain point par une
MM. SCHLOESING et DE MONDÉSIR ont fait un travail
flamme ou une étincelle électrique, peut s'étendre progressivement dans toute la masse. Nous nous proposons, dans ce mémoire d'étudier les lois qui régissent la propagation de cette inflammation, et particulièrement de déterminer la vitesse avec laquelle elle s'effectue dans les mélanges combustibles les plus importants.
d'ensemble considérable sur le sujet qui nous occupe ; ils n'ont malheureusement jamais publié les résultats de leurs recherches ; elles ne sont connues que par les communications verbales qu'ils en ont obligeamment faites à un grand nombre de personnes (***).
I.
Historique.
C'est encore le grand nom de Davy que l'on retrouve à l'origine des recherches concernant la propagation de l'inflammation. Sans avoir fait aucune mesure précise, il re-
La méthode qu'ils ont suivie consiste à enfermer les (*) Sur l'air inflammable des mines de charbon, Soc. royale de Londres, 9 nov. 1815; Ann. de chim. et de phys., traduction par Chaptal. Nlémoires sur la flamme. Ann. de chim. et phys., 181.6, t. I, p. 156, 1817, t. IV, p. 26o et 357. (**)Pogg. Ani,. 1866, t. 151., p. 16/. (***) H. S. Claire Deville. Leçon sur la dissociation, p. 46.