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COMBUSTION DES MÉLANGES GAZEUX.
TEMPÉRATURES DE COMBUSTION.
principaux résultats de recherches faites sur le même sujet par un procédé d'expérimentation notablement différent du nôtre. M. Vieille fait détoner le gaz dans une bombe
CHAPITRE I.
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sphérique et mesure la pression maxima que développe la combustion en enregistrant la loi du déplacement d'un piston de section et de masses connues. Les résultats de
PREMIÈRE SÉRIE D'EXPÉRIENCES AVEC LE MANOMÈTRE DEPREZ.
M. Vieille sont en général d'accord avec les nôtres. Enfin , pendant l'impression même de ce mémoire M. Berthelot et Vieille publient, dans les Comptes rendus, les résultats d'une longue série d'expériences faites par le procédé qu'avait d'abord employé M. Vieille seul. Ces ré-
Lorsque la Commission du grisou nous confia le soin de faire des expériences sur les propriétés explosives du grisou, nous songeâmes à mesurer la pression exercée par la
sultats, ainsi que les conséquences auxquels ils conduisent, sont à peu près constamment d'accord avec les nôtres, en tenant compte du degré d'approximation qu'il
est permis d'espérer dans des recherches de ce genre. En publiant anjourd'ui nos expériences avec détail, nous avons refait complètement tous les relevés de nos graphiques et tous les laborieux calculs qui permettent d'en tirer parti. Nous avons été ainsi conduits à adopter, pour ces calculs, de nouveaux procédés, et nos premiers résultats en ont été quelque peu modifiés. Nous avons cru avoir le droit d'améliorer de la sorte notre propre travail. Au reste les changements que nous avons apportés à nos premiers nombres ne dépassent pas les limites d'erreur que nous avions nousmêmes indiquées et laissent subsister toutes les conclusions que nous avions formulées.
combustion de ce gaz en vase clos, et à déduire de cette pression la température de combustion. Nous nous proposâmes en même temps d'étendre ces recherches à d'autres gaz combustibles.
Il s'agissait de reprendre les expériences de M. Bunsen en évitant autant que possible les causes d'erreur qui avaient pu les affecter. La principale de ces causes d'erreur nous parut être le défaut d'instantanéité dans l'appareil qui
mesurait la pression. Pour que l'on pût juger en effet que la pression développée par la combustion était supérieure à celle qu'exerçait le poids agissant sur le levier, il fallait
que la soupape pût se soulever et le poids se déplacer d'une certaine quantité. Ce mouvement, bien que d'une faible amplitude, exigeait cependant un certain temps pour se produire. Avant que la soupape ne fût soulevée, le gaz avait donc le temps de se refroidir, ce qui diminuait d'au-
tant la pression intérieure.
Description de l'appareil.
Pour éviter cet inconvé-
nient, nous eûmes recours à un ingénieux appareil dû à M. Deprez.
La combustion était provoquée par une étincelle élecpl. XII) , au centre d'une trique excitée en i (fig. qui avait des dimensions plus éprouvette cylindrique E, grandes que celles de M. Bunsen, soit on',1 o de hauteur et o,'"o5 de diamètre intérieur. I ,