Annales des Mines (1883, série 8, volume 4) [Image 238]

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TEMPÉRATURES DE COMBUSTION.

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COMBUSTION DES MÉLANGES GAZEUX.

On recourt alors à la formule logarithmique que nous avons déjà employée Log

de po

dt = f

P°).

La ligne de la /ig. 9, Pl. XIII, qui représente cette fonction, est presque rigoureusement une droite. La loi de conden-

sation de l'acide chlorhydrique est donc exprimée par la formule Log OU

des gaz condensables et des gaz permanents, la chute de pression n'est pas représentée par la formule à deux termes

de = a ± b (e

de 1L

(10»o) Po)

P°)

(rs.po)

de P°) e

L'épure donne b

Mélanges formés par la vapeur d'eau avec de l'azote ou de l'oxygène. Lorsqu'on mélange ensemble

c/t7r

vsPo dt

(77

ou encore

rons cependant les formules auxquelles nous sommes arrivés dans les différents cas, non seulement parce qu'elles nous seront utiles dans la suite, mais encore parce qu'elles peuvent être utiles dans certaines applications.

0,0014

d'où

3

= 0,0052

« =1,16.

La chute de pression est très rapide ; elle l'est cependant beaucoup moins que celle que l'on observe dans le cas de la vapeur d'eau. Aucune dissociation n'apparaît.

b. Mélanges de gaz condensables et de gaz permanents.

Nous n'avons plus à nous occuper que des mélanges gazeux qui sont en partie seulement condensables. Nous ne pouvons plus nous attendre ici à trouver des lois très simples pour représenter la chute de pression, car cette chute est déterminée par le concours de deux phénomènes très différents, à savoir le refroidissement du gaz permanent et la condenation du gaz condensable. Nous donne-

a (yr

190)

b

(n.

po)2

qui convient à l'acide carbonique et aux gaz simples. On peut s'en convaincre en traçant pour divers mélanges la dre ligne représentative de la fonctionp0 dt. Cette ligne

est très loin d'être droite. Lorsque les gaz ajoutés à la vapeur d'eau sont l'azote ou l'oxygène, on satisfait très bien aux observations au moyen de la formule déjà employée à diverses reprises

Log(

po

dt

=a

b (e

po).

Nous ne donnerons qu'un exemple. La fig. 1, Pl. XIV, s'applique au mélange + 2'0.

La ligne courbe y représente

et la ligne droite, log (

dqe cit

(5),

clHe')' en fonction de ,er p0. dt

Le tableau suivant montre les valeurs de Cit. = -=---

+ 0)

et de

que nous avons calculées pour un certain nombre

de mélanges de vapeur d'eau et d'oxygène ou d'azote.