Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.
.-nmunizeigr
MÉLANGES GAZEUX.
COMBUSTION DES 476 le taux d'accroisAu delà la courbure change de signe et
sement de la pression subit une évidente diminution. manifeste sur la Cette particularité devient encore plus efte maximum courbe qui représente 4 dt- ' qui présente son vers l'abscisse 18. de propagation On peut conclure de là que la période l'origine de la combustion sans refroidissement commence à l'abscisse 17,5, ayant qui correspond à l'abscisse 2 et cesse à
de vibration. La ainsi une durée égale à 15,5 dixièmes depuis propagation accompagnée de refroidissement dure pendant 12,0 l'abscisse. 29,5, soit l'abscisse 15,5 jusqu'à Si nous appelons D, la durée de la
dixièmes de vibration. la propagation sans refroidissement (qui est en même temps durée de propagation suivant une onde sphérique), Dr la donc refroidissement, nous aurons la propagation avec = 27,5
D, =15,5
De-
= 0,56.
Cette donnée est importante, car si l'on
pouvait regarder théo.,
la propagation comme se faisant avec la régularité D, comme constante rique, il serait permis de regarder 13--, la dans toutes les expériences ; le chemin à parcourir par toujours le flamme dans chacune des deux périodes étant Pune-tendant à même, et toute cause qui tend à accélérer accélérer l'autre dans le même rapport. ,f4
plusieurs Nous avons répété les mêmes opérations sur donnaient la de nos expériences, choisies parmi celles qui propagation la plus lente. Pour l'expérience (1 VII, 1) on a Dp
D8=3,25
D.
= 0'112.
477
Pour l'expérience (8 V, 5), on a Dp
D8=11,5
On voit que
D,
12vib.
D, = 7,5
D, Dp
0,55.
quoique variant beaucoup moins que
D, diminue lorsque D, augmente. On comprend facilement
ce résultat, car pour admettre l'invariabilité de
D
.
11. faut
supposer que l'onde enflammée vient toucher au même instant les parois latérales et les deux fonds du cylindre. C'est ce qui aurait lieu si l'inflammation était toujours bien centrale et si la propagation de l'inflammation avait toujours lieu, pendant la première période, suivant des ondes sphé-
riques concentriques. Il faudrait pour cela que les différences considérables de densité engendrées par la combustion ne produisissent pas de courants clans la masse, car
ces courants auraient pour résultat d'accélérer le mouvement de la flamme vers le haut du cylindre, hâtant par conséquent le moment où la flamme vient toucher l'une des parois et où commence le refroidissement. L'effet de ces courants, s'ils se produisent, sera d'abréger la première période pour allonger la seconde. C'est précisément ce que montre l'expérience. On peut donc, par ce qui précède, constater l'existence,
et jusqu'à un certain point apprécier l'importance de ces courants gazeux. Dans le cas qui nous occupe, ils sont en quelque sorte portés au maximum, car la différence de densité entre le gaz non brûlé et le gaz brûlé est considérable. Cependant leur influence est, en définitive, assez limitée puisque, la durée totale de la propagation va-
riant de 5 à 12, le rapport
7,75
4,50
TEMPÉRATURES DE COMBUSTION.
varie seulement de o,56
à o,575. Il est donc, d'après cela, permis de penser que l'in.