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COMBUSTION DES MÉLANGES GAZEUX.
dant, pour les expériences 1, 2, 5, 4 et 5, les différences ne sont pas assez grandes pour qu'on ne puisse calculer T avec assez d'exactitude au moyen de la formule ordinaire. Les mélanges de ces expériences sont formés avec excès d'oxygène et doivent par conséquent donner comme pro-
duits de l'acide carbonique et de la vapeur d'eau sans contraction de volume, de sorte que l'on a in- = h.
TEMPÉRATURES DE COMBUSTION.
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expression, on a dq _dCO31
dt
t
CO31.
La quantité dq est sensiblement la quantité de chaleur
nécessaire pour élever le corps de t à t--1-1; c'est ce qu'on appelle la chaleur spécifique vraie C. Si l'on a Co,= Co (1 + yt)
IV. Chaleurs spécifiques des gaz.
Co étant la chaleur spécifique vraie à o°, on aura C , = Co (1
1° CHALEURS SPÉCIFIQUES DES GAZ POUR DES TEMPÉRATURES PEU DIFFÉRENTES DE LA TEMPÉRATURE ORDINAIRE.
Le but principal de nos expériences était de chercher ce que deviennent , aux températures élevées, les chaleurs
2 ri),
d'où l'on voit que l'accroissement qu'épreuve la chaleur spécifique vraie pour un accroissement donné de température est le double de celui qu'éprouve la chaleur spécifique moyenne.
spécifiques des gaz. La connaissance de cette donnée impor-
On distingue en outre dans les gaz la chaleur spécifique
tante, outre l'intérêt théorique qu'elle présente en elle-
à pression constante et la chaleur spécifique à volume
même permet, lorsqu'on y joint celle des chaleurs de com-
constant. Ces deux chaleurs spécifiques diffèrent entre elles
bustion, de calculer la température de combustion d'un
de la quantité de chaleur qu'absorbe le travail de dilatation, accompagnant, dans un échauffement à pression
mélange gazeux quelconque.
Nous allons d'abord récapiPrincipes généraux. tuler les données scientifiques connues au sujet des chaleurs spécifiques des gaz. On distingue, dans un corps, la chaleur spécifique vraie C, et la chaleur secifique moyenne C, entre deux températures t et 1`. On a par définition
constante, l'accroissement de température de 1°. Si p est la pression constante, y le volume du gaz, a le coefficient de dilatation du gaz, E l'équivalent mécanique ; av est l'accroissement de volume pour un accroissement
de 1°; pv le travail de la dilatation, et l'on a, Ci, et étant les deux espèces de chaleurs spécifiques correspondant au poids du gaz dont le volume est y,
co,t x t
Q étant la quantité de chaleur nécessaire pour élever gramme du corps de o à t. Si
l'on prend la dérivée des deux membres de cette
Nous rapporterons les chaleurs spécifiques du gaz, non pas au poids de i gramme, mais au poids moléculaire, c'est-
à. dire, si l'on veut éviter toute idée théorique, au poids du gaz qui occupe un volume égal à 221it,52.