Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.
513
TEMPÉRATURES DE COMBUSTION.
512
COMBUSTION DES MÉLANGES GAZEUX.
Ce volume est celui qu'occuperaient à o° et 76om'E 2 grammes d'hydrogène. Le travail de la dilatation de ce volume, lorsque la pression est de 76o°°- et la température de o°, est
parce qu'ils suivent mieux que les autres, à la température ordinaire, les lois de Mariotte et de Gay-Lussac. Poids moléculaire
2
112
apv =
10.330 273
.
co
et la quantité de chaleur correspondante est 10.33c) X 22,5 273 43,o
28,08 32,o 28,0 36,45
Az2
X
G1 FI
19611
et C les chaleurs molécuSi nous représentons par laires spécifiques, on aura donc pour tous les gaz Cp = Cu ± 1,964.
L'expérience confirme en effet l'exactitude presque complète de cette équation pour les gaz dont on a pu mesurer directement les deux chaleurs spécifiques C et C. Il est vrai que ces vérifications ne peuvent se faire que pour des températures peu différentes de la température ordinaire. Mais l'équation serait rigoureusement exacte si, pendant la dilatation ou la contraction, il n'y avait pas de travail intérieur produit dans le gaz, et c'est ce qui aurait lieu si ce gaz suivait rigoureusement les lois de Mariotte et de Gay-Lussac. Admettre aux hautes températures l'équa-
tion posée entre C,, et C, c'est donc admettre qu'à ces températures les lois précitées s'appliquent, sinon mieux, tout au moins aussi bien, qu'aux températures ordinaires. C'est ce que nous avons, en effet, les plus fortes raisons de croire.
Chaleurs spécifiques des gaz parfaits.
On sait que
les chaleurs moléculaires présentent ce caractère important d'avoir presque rigoureusement la même valeur, aux températures ordinaires, pour tous les gaz, dits parfaits
Chai. sp. molée.
à pr. const.
à vol. const.
6,82 6,84 6,96 6,86 6,75
4,86 4,83 5,00
à
4,79
M. Moutier, dans un récent travail (*) , a déduit de la thermodynamique cette conséquence que si deux corps obéissent à des lois de dilatation et de compression identiques, ils ont nécessairement des chaleurs spécifiques égales
entre elles. L'égalité des chaleurs spécifiques des gaz parfaits serait une application de ce principe. On comprendrait encore ainsi pourquoi cette égalité se conserve aux températures élevées, ainsi que nous l'avons constaté, bien que, comme nous le verrons plus loin, les chaleurs spécifiques de ces gaz ne restent pas rigoureusement constantes avec la température. Quant aux autres gaz, leurs chaleurs spécifiques moléculaires n'ont plus la même valeur, comme on en jugera par les nombres qui suivent Chai. sp. Judée.
Poids moléculaire
à pr. const. C12
70,91
8,58
CO2
Alt
8,23
H20
18
7,57 (")
i4/1,09
7,42
Az20 .
.
.
.
vol..const.
6,62 6,27 5,61 5,46
Une autre différence, plus importante encore, entre ces deux groupes de corps gazeux, a été constatée, au moins (*) Tourn. de l'Éc. pol., cahier. 1884. calculé ce nombre ('u) Nous verrons plus loin comment a été directe. que ne donne pas l'expérience