Annales des Mines (1883, série 8, volume 4) [Image 276]

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COMBUSTION DES MÉLANGES GAZEUX:

TEMPÉRATURES DE COMBUSTION.

C'est ainsi que nous déterminerons la chaleur spécifique de l'acide carbonique.

o étant le volume de l'acide carbonique total après la com-

Égalité des chaleurs spécifiques des gaz parfaits jusqu'à 30000. Invariabilité des chaleurs spécifiques avec la pression. Nous allons maintenant exposer les résultats que l'on peut déduire de nos recherches en ce qui concerne la chaleur spécifique des gaz. Mais auparavant nous rappellerons que l'examen seul des températures de combustion nous a déjà permis de formuler ces deux lois importantes qui ne sont que le prolongement, à des températures élevées, des lois qui avaient été établies aux températures ordinaires.

i° Les chaleurs spécifiques sont indépendantes de la pression, puisqu'un même mélange gazeux développe, par

la combustion, la même température, quelle que soit sa densité initiale. C'est ce que montrent les expériences (12 VII, 1), (2 XI, 1), (ii XI, 1), (15 XI, 3) faites avec le mélange tonnant d'hydrogène et d'oxygène ainsi que les expériences (24 X, 5), (26 X, 1), (26 X, avec un mélange d'hydrogène et d'air.

2),

(26 X, 5) faites

Les chaleurs spécifiques des gaz parfaits, qui sont presque égales entre elles aux températures ordinaires, le 2°

sont encore à des températures voisines de

5000°.

a. Acide carbonique.

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bustion, y' celui de la vapeur d'eau, C' étant la chaleur spécique de 1120. Nous verrons que C' est peu différent de G;

comme d'ailleurs y' est petit, on pourra, sans erreur sensible, écrire Q

(y

+ y')

GT.

Q est, d'après M. Berthelot (*), égal à 68,200. On obtient ainsi les nombres inscrits dans le tableau ci joint CO

pCO2.

-I- v'.

DATES.

NUMÉROS.

0

3

6V,

1

4

27 VI,

6

5

1

VII,

3

2;42 2,50 2,49

6

8

1

'2,50

7

4

V, XI,

8

VII,

2

9 10

1 VII, 8 V,

1 3

Cco, 2050 1980 2010 1930 1920 1900 1760 1640

2,65 2,78 3,03 3,25

13,7 13,7 13,6

14,1? 13,4 13,0

12,s 12,7

On a vu que les expériences de Regnault indiquent pour l'acide carbonique une variation de la chaleur spécifique dont le taux décroît avec la température, de sorte que cette chaleur spécifique moyenne pourrait être représentée par une expression de la forme

C, = a 4- bt ct=, Les expériences 4 à io du tableau sont utilisables; nous éliminerons seulement l'expérience 6 qui, faite avec un gaz très peu dense, présente moins de garanties d'exactitude. Nous considérons la chaleur spécifique à volume constant

du poids moléculaire 4hi, qui est supposé occuper l'unité de volume. Si C est cette chaleur spécifique, on a, le volume de l'acide carbonique formé étant pris pour unité Q

(vC

v'C') T

soit en fait = 6,6A+ o,63t.).0-2

0,025 e2. . io

expression qui donnerait cv= 8,9 à 20000. Mais il est évident que les expériences ne sont pas assez précises pour que l'on puisse considérer comme connu avec ('p) Annuaire du Bureau des longitudes. Tome IV, 1883.

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