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594 NOTE SUR LA FLORE DU BASSIN HOUILLER DE TETE.
NOTE SUR LA
FLORE DU BASSIN HOUILLER DE TETE (RÉGION DU ZAMBÈZE).
Par M. R. ZEILLER, ingénieur des mines.
NOTE SUR LA FLORE DU BASSIN HOUILLER DE TETE. 595
Peeopteris eyathea. Schloth. (sp.) Se présentant dans les mêmes conditions que le précédent. Peeopteris unita. Brongt. Une penne stérile parfaitement caractérisée. Peeopteris poiymorpha. Brongt. Plusieurs pennes extrêmement nettes.
Callipteridium ovatum. Brongt. (sp.)
Quel-
ques fragments de pennes, bien reconnaissables à la forme et à la nervation des pinnules. Alethopteris Grandini. Brongt. (sp.) Plusieurs échantillons en excellent état de conservation. Anntdaria stellata. Schloth. (sp.) Absolument conforme au type figuré par Schlotheirn.
Sphenophyllum oblongifolium. Germ. et Kaulf. Je rapporte à cette espèce un Sphenophyllum assez incomplètement représenté, dont les feuilles, profondément divisées, rappellent un peu le Sph. saxifragx/olium, mais s'élargissent rapidement de manière à présenter un contour ovale ; cette forme correspond bien, du reste, aux feuilles divisées de Sph. oblongifolium, figurées par M. H. B. Geinitz dans sa Flore houillère de la Saxe. (sp.)
M. Lapierre a rapporté des gîtes de charbon qu'il a explorés aux environs de Tete, clans la région du Zambèze, par 160 9' de latitude australe, un certain nombre d'empreintes végétales que, sur la demande de M. Daubrée, il a bien voulu rue communiquer et donner à l'École nationale des mines. Les résultats de l'examen que j'en ai fait m'ont paru intéressants à signaler, en raison de la nouvelle preuve qu'ils fournissent de l'uniformité de la flore sur une grande partie de notre globe à l'époque houillère. Toutes les espèces que m'ont offertes les échantillons recueillis par M. Lapierre dans les couches du Moatise, se sont, en effet, montrées identiques à des espèces déjà connues et abondamment répandues dans certains bassins houillers de l'Europe, comme on peut le voir par la liste suivante :
Peeopteris arboreseens. Schloth. (sp. ) Echantillons tantôt stériles, tantôt fructifiés.
Sphenophylhun majus. Bronn. (sp.)
Quelques
feuilles, à bord malheureusement mal conservé, ne peuvent être attribuées qu'à cette espèce en raison de leur taille et de la disposition de leurs nervures : elles répondent exactement à la forme à feuilles entières représentée par H. B. Geinitz sous le nom de Sph longifolium.
Cordaltes borassifolius. Sternb.
Je rapporte à cette espèce des fragments de feuilles de Cordaîte ( sp.)
offrant très régulièrement une seule nervure fine intercalée entre deux nervures plus fortes.
Calamodendron eruciatum. Sternb. (sp.)
Un
fragment de tronc cannelé et articulé présente tous les caractères de cette espèce.