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NOTE SUR LE BASSIN HOUILLER DE TETE.
allure régulière. La coupe AB (fig .2, Pl. XIX), dessinée sur place, représente fidèlement cet accident. Négligeons une petite veine de Go centimètres que nous voyons à 2 kilomètres plus loin, une autre paraissant plus
importante, mais dont nous n'avons pu constater l'épaisseur totale, et qui est située à la hauteur de l'affluent l'Inhacanfugo, et arrivons au point où le Moatise reçoit l'Inhapsiconclo : nous sommes en présence d'une couche que j'ai nommée couche du Mangueral, à cause d'un bois de manguiers qui se trouve dans son voisinage.
Elle a 10 mètres de puissance utile, en trois sillons
séparés l'un de l'autre par deux bancs de schiste de Orn,20 or°,4o d'épaisseur. Le toit en est très solide, et le charbon, dur et brillant, clivé en beaux prismes. Relevée par un
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de même puissance, sous toit de grès, à l'embouchure de de l'Inhacamba ; enfin un affleurement considérable, mais assez confus, apparaît sur l'Inharotica. Au delà de ce point, nous ne rencontrons plus de traces de charbon sur le Moa-
tise, qui arrive bientôt à la diorite et aux terrains primitifs.
A 3oo mètres environ en aval du point où l'Inhapsicondo aborde ces mêmes terrains primitifs, affleure, dans
le lit même de la rivière où elle détermine une série de petites cascades, une couche de 12 à 13 mètres d'épaisseur que j'ai nommée couche de 7'Inhapsicondo. Elle a trois sillons, un toit de schiste, et point de grès ni dans le toit ni dans le mur. Le charbon en est bon, mais d'une
grande dureté. Sa direction présente une anomalie à
rejet que l'on voit dans le lit de l'Inhapsiconclo, elle reparaît plus loin avec les mêmes allures. A l'ouest du confluent des deux rivières, on remarque un autre rejet de même sens,
noter : elle va de l'O. 22°N. à l'E. 22°S. avec inclinaison de 12° vers le S.-E., tandis que toutes les couches du Moa-
coupe CD (fig. 4). Suivons le Moatise 1.200 mètres encore : nous arrivons à une autre couche, celle du Haut Moatise, puissante aussi de 10 à 11 mètres et divisée en trois sillons comme la précédente (coupe EF, fig. 5). Je me suis demandé si cette nouvelle veine ne serait pas la même que celle du Mangueral;
S. 15°E. et N. 5'13°0 à S. 30°E. avec pente de io à 12° vers le N.-E. Peut-être faut-il aussi attribuer à la diorite, qu'on
mais de moindre importance ; il est représenté sur la
mais la disposition des clivages, celle des intercalations schisteuses, l'épaisseur des bancs de schiste du toit différant nota-, blement de l'une à l'autre, il est probable que ce sont deux
formations différentes. Ces différences, d'ailleurs, n'ont pas été simplement reconnues par un examen superficiel et plus ou moins rapide d'affleurements toujours altérés ; je les ai observées en travaillant sérieusement ces couches, dans
chacun des sillons desquelles j'ai fait pratiquer des galeries de 12 à 15 mètres de longueur. On trouve une autre couche de 1-,8o à 100 mètres environ en amont de la couche du Haut Moatise ; une autre,
tise, à l'exception d'une seule qui a été déchirée par la cliorite, ont des directions comprises entre N.15° O. à aperçoit dans le voisinage, un changement d'allures si complet.
Il serait assurément intéressant de savoir quelles rela tions peuvent exister entre les couches du Moatise et celles du Moarase ; mais le pays est si vaste, d'un accès si difficile, et le temps que j'ai pu consacrer à ces études si restreint, que je n'ai pas recueilli de données suffisantes pour hasarder seulement une hypothèse. Quoi qu'il en soit, les faits que j'ai observés prouvent la
richesse de ce bassin houiller, dont je n'ai parcouru qu'une faible partie.