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ÉTUDE SUR LES ÉRUPTIONS DU HARTZ.
PORPHYRES.
forment les trois plus hautes montagnes du bord *méridional du Hartz : l'Auerberg, le Ravenskopf et les Grosse Knollen. Des collines de Lauterberg, d'Herzberg et d'Ilfeld, on voit au loin ces trois montagnes s'élever à l'horizon et découper sur le ciel un profil identique (Pl. XI,
légèrement enfumés.. Dans certaines plages exceptionnelles, le quartz manque complètement et la roche est
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fig. 9)-
Outre ces trois masses principales, on rencontre une grande quantité de petits amas de porphyre disséminés dans la grande formation silurienne du centre et du sud du Hartz, Streng rattachait à ces mêmes porphyres les apophyses de granite porphyroïde de la région d'Ilsenburg. L'étude pétrographique de ces roches est fort difficile,
car le plus souvent la pâte a subi un commencement de -décomposition, caractérisé par une odeur d'argile plus
ou moins prononcée. Pourtant en certains points de l'Auerberg , on peut obtenir des échantillons de roche
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absolument aphanitique.
Le feldspath est toujours de Forthose; fréquemment kaolinisé. Les cristaux sont. de grosseur' variable, de
- I millimètre à 2 et 3 centimètres ; leurs faces sont généralement peu nettes, et les arêtes paraissent comme
usées par le frottement de la pâte ; ils sont le plus souvent simples, mais la macle dé Carlsbad est pourtant assez fréquente. La couleur de ces cristaux varie du rouge brun au blanc rosé.
Les lamelles de biotite sont rares, mais en revanche on observe souvent, surtout dans la roche de l'Auérberg, de beaux cristaux hexagonaux, de pinite verdâtre. Exceptionnellement on rencontre 'au sein de' la roche de
assez nette. La pâte bst le plus souvent d'un brun rougeâtre passant parfois à une teinte violacée, plus rarement à une
petites feuilles de graphite. Les porphyres normaux, à quartz et feldspath, étaient désignés autrefois sous le nom d'euritporphyr. Mais cette dénomination, due à Hausinamt, est impropre, car la pâte
teinte grise ou verdâtre. La dureté de cette pâte est
est simplement microcristalline, et ne présente pas de
supérieure à celle du feldspath et atteint presque celle du quartz. Au microscope, ce magma adélogène se résout en un assemblage micro-cristallin de quartz et de feldspath, absolument semblable à celui qui constitue la pâte d'un elvan. La cassure de la roche est irrégulière, rarement es-
tendance aux formations globuleuses.
quilleuse ou conchoïdale.
argilophyres, de formation diamorphique, mais des porphyres postérieurement décomposés. Voici, d'après Streng, quelques analyses de ces porphyres: I° Porphyre du Kuckhalm Thal: pâte très homogène avec des petits cristaux d'orthose et des cristaux de quartz visibles seulement au microscope ou à la loupe :
Dans cette pâte apparaissent, même à l'oeil nu, de nombreux cristaux de quartz et de feldspath, accompa-
gnés parfois de quelques lamelles de mica noir et de prismes de pinite. Le quartz est ou bien cristallisé en doubles pyramides très nettes, ou simplement rassemblé en boules rondes, qui se fendent sous le choc suivant une face absolument plane. Les, grains comme les cristaux sent incolores ou
Les porphyres où les cristaux sont rares, et qui ressemblent à des aphanites claires sont nommés hornsteinporphyr. Enfin les porphyres très décomposés de l'Eichelnkopf, près d'Herzberg, ont été nommés par Haus-
mann thonporphyroïd. Ce ne sont point de véritables
Silice Alumine.
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Protoxyde de fer. Tome V, 1884.
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