Annales des Mines (1884, série 8, volume 5) [Image 166]

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ÉTUDE SUR LES ÉRUPTIONS DU HARTZ.

PORPHYRES.

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La bande sud-est s'étend depuis Osterode jusqu'à

niais les rapports de gisement sont mal connus, et de

Oker, en suivant le bord du massif de 'quarzite et projetant de nombreux rameaux dans l'intérieur de ce massif.

plus ces hauptkieselschiefers ndparaissent pas renfermer d'adinoles. Il faudrait donc supposer que les sources minérales ne contenaient pas de soude ; mais alors il n'y a plus de raison pour rattacher leur apparition à l'éruption

Ainsi que je l'ai dit plus haut, ces schistes siliceux contiennent toujours des adinoles, c'est-à-dire des roches jaspoïdes, à couleurs vives, rouges ou vertes, contenant de 4 à 10 p. 100 de soude. Ces adinoles apparaissent soit

des diabases.

en blocs épars, soit en véritables lits au milieu de la masse.

La présence de ces adinoles et le parallélisme des zones de schistes siliceux à la zone des diabases, nie conduisent à cette hypothèse, que ces schistes siliceux sont, au point de vue de leur origine, en rapport intime

CHAPITRE III DES PORPHYRES

avec les diabases. A la fin de l'éruption de ces dernières,

Sans être aussi importants que les diabases dans l'his-

des sources minérales apparurent moins riches en éléments cristallisables, et comme un reflet éloigné des émanations hydro-thermales qui avaient formé la roche éruptive. Ces sources transformèrent les schistes argi«

toire géologique de la région, les porphyres du Hartz offrent un intérêt presque aussi grand, en raison surtout de la grande variété de leur facies et de la diversité que

leux du culm ; la soude qu'elles contenaient se concentra soit dans des concrétions sphériques, soit dans de véri« tables lits parallèles à la stratification, et forma les adi-

notes, tandis que les autres parties de la masse étaient simplement changées en roches siliceuses ou schistes siliceux.

On objectera à cette théorie que les schistes siliceux de Lauthenthal, qui contiennent aussi des adinoles, sont situés à une assez grande distance de toute apparition de diabase ; mais la diabase peut très bien exister en profondeur sans apparaître au jour, et de plus les fumerolles se produisent souvent à une grande distance des volcans.

Mais alors, pour une raison analogue, ne doit-on pas attribuer aux phénomènes consécutifs à l'éruption des diabases siluriennes, la formation des hauptkieselschiefers, ou schistes siliceux siluriens? Cela est probable,

l'on observe dans leurs conditions de gisement. Depuis longtemps ces porphyres ont été distingués par

Hausmann et Streng, abstraction faite des conditions d'âge, en un certain nombre de catégories. En écartant celles de ces catégories qui se rattachent à de simples facies porphyroïdes de véritables granites, je conserverai la liste suivante 1° Porphyres rouges quartzifères 2° Porphyres gris quartzifères ; 3° Mélaphyres feldspathiques d'Elbingerode; 4° Porphyre albitique d'Elbingerode ; 5° Aphanites d'Ilfeld ; 6° Porphyrite d'Ilfeld. Pour chacune de ces catégories je donnerai une des* cription rapide de la roche et une étude aussi exacte que possible des conditions de gisement et d'âge.

1° Porphyres rouges quartzifères.

Ces porphyres