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ÉTUDE SUR LES ÉRUPTiONS DU HARTZ. Chaux Soude.
Potasse. Eau Acide carbonique Acide sulfurique Hydrocarbure. Acide phosphorique
0,30 5,56 0,63 0,61 0,11 0,56 0,08
PORPHYRES.
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Le minéral accessoire le plus remarquable que l'on observe dans le porphyre albitique, est le glaucophane, qui s'y rencontre presque toujours, sous forme de lamelles d'un bleu clair, disséminées çà et là dans toute la masse. L'aspect de ce minéral est tout à fait le même que clans les schistes de Syra.
traces
En négligeant les minéraux accessoires qui sont très rares, on peut considérer la roche comme formée de 46 p. 100 d'albite et 54 p. 100 de quartz. Dans le Schreckenthal, la composition de la roche est un peu différente, elle contient 85,66 p. 100 de silice, 7,66 d'alumine et 4 de soude : ce qui correspond à peu près à 38 p. 100 d'albite et 62 p. 100 de quartz. Grâce à sa teneur en soude, la roche est facilement fusible, et donne un verre incolore. Sa dureté est à peu près celle du quartz ; la cassure est généralement esquilleuse. Vus au microscope, les cristaux d'albite laissent sou-
vent apercevoir les stries sur la base p, et sont alors aisément reconnaissables ; mais souvent aussi, ils ne sont striés quen partie. La preuve que l'on a dans ce cas, non pas un passage d'orthose à albite, mais bien un cristal d'albite strié en partie, c'est que la partie non striée doit avoir la même extinction. Or c'est ce que l'on constate toujours ; de plus l'abondance des cristaux simples, l'irrégularité très grande dans l'étendue des lamelles,-Faspect particulier des faces de clivage, le ridement parfois visible à l'oeil nu de tout le système maclé, la fréquente fracture des lamelles, et la présence très souvent répétée de lamelles maclées dans l'intérieur des cristaux simples, tout cela caractérise l'albite dans toutes les roches où l'existence de ce feldspath a été péremptoirement démontrée, par exemple dans certains gneiss, dans les adinoles, les spilosites et les desmosites.
5° Aphanites et porphyrites de la région d'Ilfeld. C'est seulement pour rendre plus homogène et plus complète cette étude sur les porphyres du Hartz que je par-
lerai de ces roches d'Ilfeld sur lesquelles, depuis bien longtemps, il n'y a plus rien de nouveau à dire. Je contenterai de résumer brièvement l'ensemble des connaissances relatives à ce sujet. La région d'Ilfeld est constituée par une alternance de grès et conglomérats permiens et de lits très puissants, mais parfaitement réguliers d'aphanite et de porphyrite. Au-dessus de la formation houillère que j'ai décrite en
quelques mots au chapitre premier, se rencontre une première assise d'argile en plaquettes, d'une couleur qui varie du rouge clair au gris verdâtre. Cette assise repose sur la formation houillère avec une légère discordance de stratification. Au-dessus de cette assise, et formant un épanchement régulier de 50 à 100 mètres de puissance, se présente l'aphanite. Au point de vue pétrographique, il existe trois variétés bien distinctes d'aphanites : l'une absolument compacte, la seconde présentant dans une pâte compacte de fines aiguilles d'un minéral augitique brillant, la troisième enfin montrant au sein de la masse de véritables amygdales remplies généralement par de la chalcédoine, mais quelquefois aussi par des terres vertes. Mais ces différences n'existent que dans le facies : ce sont trois manières d'être d'une seule et même roche, et l'hypothèse de plusieurs épanchements successifs n'est