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GABBROS.
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ÉTUDE SUR LES ÉRUPTIONS DU IIARTZ.
elle ne se décompose pas comme la grauwacke normale,
suite d'une concentration très grande de la matière ma-
et ne prend jamais l'aspect terreux qui caractérise les surfaces libres de cette dernière roche. Enfin cette grauwacke est massive, sa cassure est irrégulière ou conchoïdale, mais non polyédrique. Cette modification de la grauwacke va d'ailleurs en augmentant à mesure que l'on se rapproche du gabbro, et elle disparaît insen-
gnésienne, le granite ait perdu peu à. peu son acidité normale, ait passé d'abord à une oligoclasite sans quartz, puis à une roche complexe contenant simultanément le mica et le cliallage, puis enfin à une roche de diallage et
de labrador, de facies variable, c'est-à-dire au gabbro. J'ai dit plus haut que sur la route de la Torfhaus à Harzburg, on rencontre pendant 15 à 1.800 mètres une véri-
siblement du côté de la roche non modifiée. Tout autour du filon de granulite, et, au nord, dans la région de mé-
table alternance d'oligoclasite et de gabbro finement
tamorphisme du granite de l'Okerthal , l'aspect de la
grenu, comme si dans cette région la teneur en magnésie n'était pas encore :assez grande pour donner naissance à une roche continue à diallage. Un peu plus loin, sur la même .route, le gabbro disparaît et l'on retrouve la grauwacke du culm ; 500 mètres plus loin, le granite reparaît. C'est le filon dont j'ai parlé
grauwacke est le même qu'au contact immédiat du gabbro. Quant à la composition, elle paraît légèrement modifiée; la teneur en silice est un peu plus forte et la teneur en magnésie moindre. Du reste ces différences sont très petites et d'ailleurs variables ; on ne peut en tirer à mon avis aucune conclusion importante sur le mode de
plus haut, constitué par une granulite remplie de concrétion d'amphibole. Longtemps présenté comme une
métamorphisme. En quelques points du bord occidental de la formation,
apophyse du granite du Brocken, ce filon est aujourd'hui
la grauwacke modifiée est remplacée par une roche absolument compacte, noire, à cassure irrégulière, pareille aux hornfels du bord sud du granite. Ces roches, dont la teneur en silice s'élève à 80 p. 100, résultent probablement de la transformation des schistes à posidonies.
considéré, ainsi que je l'ai dit plus haut, comme nettement postérieur au gabbro. je le mentionne ici, comme un exemple remarquable de métamorphisme par échange mutuel, entre une roche magnésienne et une roche acide.
Le gabbro a exercé sur les sédiments qui l'entourent un autre métamorphisme tout à fait identique au métamorphisme dont le granite a été la cause et que nous étudierons au chapitre suivant. À l'ouest, le terrain encaissant est formé de grauwacke du culm; c'est la grande zone de grauwacke comprise entre la bande de diabase et le quartzite du Bruchberg. Sur une étendue de 3 à 4 kilomètres autour de l'amas des gabbros, la grauwacke est profondément modifiée. Sa dureté est devenue beaucoup plus grande ; à côté des grains de quartz roulés qui la constituaient primitivement, se sont formés des cristaux de quartz hyalin qui donnent parfois à la roche l'aspect d'une elvan..A l'air,
On retrouve en effet ces hornfels de l'autre côté de l'amas des gabbros ; ils forment une espèce de bassin entouré de toutes parts par les roches éruptives, gabbro ou granite, et il parait hors de doute que cette formation schisto-siliceuse est un lambeau de l'ancienne formation à posidonies, soulevé par l'éruption du Brocken. Un fait bien remarquable et qui vient en appui à ce que je disais tout à l'heure, c'est que ces hornfels ont une composi-
tion très uniforme tout le long de la ligne de contact, près du granite comme près du gabbro. La teneur en silice diminue au contraire quand on va de la ligne de contact vers le centre du bassin.