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ÉTUDE SUR LES ÉRUPTIONS DU HARTZ.
GABBROS.
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Au nord de l'amas, près d'Harzburg, le gabbro se
rôle du gabbro sur le bord occidental. De plus, une étude
trouve en contact, d'une part avec la grauwacke du culm qui a subi le même métamorphisme qu'au bord occiden-
attentive de la zone limite du massif du Brocken a démontré l'existence de roches analogues, tout autour de
tal, de l'autre avec l'énorme amas de diabases dévoniennes qui termine la grande zone des diabases. Ces roches, presque exclusivement des schalsteins et des
ce massif.
mandelsteins, sont simplement encollées et un peu silici« fiées au contact du gabbro. L'influence des granulites de
l'Okerthal, à l'ouest des diabases, a d'ailleurs été la même.
Il résulte de ces deux faits, passage insensible du granite au gabbro, et identité du métamorphisme exercé par les deux roches que le gabbro n'est qu'un facies local et accidentel du granite. Pour une cause encore inconnue, il
y a eu, au moment de l'apparition de cette roche, une concentration vers l'ouest, de la matière magnésienne si abondamment répandue dans toutes les émanations du Hartz. Nous verrons que malgré ce départ, la richesse en magnésie du granite du Brocken est encore assez grande, et se manifeste par une grande abondance du mica dans la roche. Jamais, sans cette évacuation de la magnésie du côté de l'ouest, il n'aurait pu se former un véritable granite, mais tout au plus une oligoclasite sans quartz. Boches augitiques du bord est. On peut se demander maintenant pourquoi le départ de la magnésie a eu lieu vers l'ouest, et non tout autour du massif granitique. Pendant longtemps, en effet, on a cru que les roches augitiques et amphiboliques de la région est étaient indépendantes du granite et avaient leur origine et leur date d'éruption à elles. Il est prouvé aujourd'hui, par les recherches de M. Lossen, que ces roches, comme les gabbros, passent au granite par des transitions insensibles, et jouent, par conséquent, sur ce bord oriental, le
Étudions rapidement cette série de roches magnésiennes, dont les types les plus anciennement connus sont ceux du Wormkethal, près de Schiercke, et -de l'Holzemmethal, près d'Hasserode.
Ces roches forment une série très complète qui conduit du véritable granite au gabbro normal, et dont les termes principaux sont Granite amphibolique à hornblende et biotite ; Granite amphibolique à augite ; Diorite quartzifère ; Diorite quartzifère et augitique ; Diorite augitique ; Gabbro à quartz, biotite, amphibole et augite ; Gabbro normal.
Le type le plus acide de la série, est le granite amphiholique du Dumkuhlenthal, qui passe à une diorite un peu augitique, dont la teneur en silice atteint 73 p. 100. La composition de ces roches diffère peu de celle du granite normal. Dans la même région, des apophyses granitiques qui pénètrent dans la formation silurienne sont formées de micro-granulite (sorte d'elvan) contenant un peu d'augite.
Au Steiler-Stieg, près du Bruchberg, au sud-ouest du Brocken, on rencontre une diorite sans quartz, dont la teneur en silice n'est plus que de 47 p. 100; cette diorite est aphanitique et ne se résout qu'au microscope en hornblende, labrador et pyrite. Mais la roche la plus fréquente est une diorite quartzifère à 64 p. 100 de silice, qui apparaît dans le Dumkuhlenthal. Cette roche contient de l'augite avec du