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ÉTUDE SUR LES ÉRUPTIONS DU IIARTZ.
Id, sous l'influence réfrigérante des parois, un porphyre type ou un porphyre granitoïde. Mais à côté des porphyres normaux et des porphyres granitoïdes, -on rencontre souvent, dans le filon de la Bode, des roches beaucoup moins bien définies et qui font le passage du granite au porphyre. Tels sont des weisstein à grain très fin, presque compact, qui ressemblent à certaines leptynites sans grenat ; tels sont des porphyres à éléments orientés dans une certaine direction et dont la pâte est un peu schisteuse ; tels sont, enfin, des porphyres très riches en Mica, présentant parfois l'apparence d'une minette, et que l'on a désignés, bien à tort, sous le nom de glinunersyenitpmphyr. Au point de départ du faisceau, à l'endroit où il se détache du massif de granulite, il est constitué par une leptynite blanche, à pâte presque compacte, renfermant des taches d'un gris rougeâtre. Le quartz y apparaît en petits grains, .de couleur grise, à .éclats gras et à cassure conchoïdale, à côté de petites feuilles de mica et de mouches de pyrite. Le centre des taches est toujours formé d'un grain de quartz microscopique, et les taches elles-mêmes sont plus riches en mica que le reste de la masse. En cet endroit même, le filon de leptynite projette dans les hornfels de petites apophyses de 5 à 10 centimètres de largeur, où l'on observe une véritable granulite. Il y a donc passage graduel et insensible de la granulite à la leptynite, et ces deux roches n'en font qu'une. Un peu plus loin, la leptynite passe à un porphyre granitoïde bien caractérisé, où les grains de quartz sont cristallisés et présentent, à l'ceil nu, leur double pyramide. C'est comme une annonce de l'apparition des porphyres quartzifère s.
En effet, à 1 kilomètre plus à l'ouest, à l'endroit où le filon rencontre pour la première fois la Bode, il présente
un anect singulier ; au centre, il est constitué par le
GRANITES. in d'
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me porphyre granitoïde, mais sur les bords il est formé n porphyre quartzifère. Le premier renferme dans une
te cristalline, des grains de quartz, des feuilles de ca tombac, et de petits cristaux d'un feldspath gris ve rdâtre
- le second renferme dans une pâte aphanitique
olette, à éclat gras, de petits cristaux de quartz : c'est 'esque un elvan. Il y a, bien entendu, passage insenble du porphyre quartzifère au porphyre granitoïde. Un peu plus haut dans la vallée, un autre filon traverse
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a Bode ;
la roche qu'il renferme est plus siliceuse et
moins micacée, mais présente néanmoins le même phéamène. Le centre du filon est formé de porphyre granioïde ; les salbandes sont constituées par un porphyre à
pâte encore beaucoup plus compacte que dans le cas précédent, renfermant avec de nombreux cristaux de quartz bipyramidé, des cristaux d'orthose blanc à macle de Carlsbad. Ces derniers cristaux sont orientés d'une manière sensible parallèlement aux épontes. En face de ce point, sur les flancs des Blaue-Klippen, on retrouve une granulite à grandes parties, qui remplit
tout le filon, fort large en cet endroit, mais qui passe bientôt, et d'une manière insensible, à un porphyre granitoïde à grands cristaux de feldspath puis à un porphyre quartzifère semblable à celui dont je viens de parler.
Sur le haut plateau qui s'étend entre les GewitterKlippen et Altenbraak, on trouve deux sortes de roches,
un porphyre absolument aphanitique où les grains de quartz ne sont visibles qu'au microscope, et un porphyre granitoïde ;
il y a une véritable alternance entre ces
deux >termes. Nous arrivons enfin au porphyre de Ludwigshiltte et d'Altenbraak décrits depuis si longtemps comme porphyres quartzifères ; ces roches renferment encore des plages à facies granitoïde, et il y a toujours
une assez grande différence de facies entre la partie moyenne du filon et les salbandes.