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382 NOTE SUR LES FILONS DE QUARTZ AURIFÈRE
DE L'ATAJO.
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ment de couleur lie de vin, violet foncé ou verdâtre ; dans quelques bancs, la couleur grise domine exceptionnellement. Nous en avons rapporté un certain nombre d'échantillons que M. Michel-Lévy a eu la complaisance d'étudier
zontaux. (Voir la carte, Pl. XIII, fig. 1). Le plus important de ces dykes est le filon connu sous le nom de filon Carmen ou filon del Rosario, dont le bel affleurement,
et de déterminer avec l'autorité qui s'attache à ses tra_vaux. Il est résulté de cet examen que les roches de l'Atajo sont des rhyolithes et des tufs rhyolithiques, ces derniers paraissant dominer beaucoup : un seul échan-
puissance, se suit sans interruption sur plus de 600 mètres. Courant du nord-50°-ouest au sud-50°-est, il plonge vers le sud-ouest sous un angle d'environ 70°. Il a été
tillon sur sept a pu être classé comme une véritable rhyolithe éruptive, composée des éléments suivants Mica noir, très transformé en épidote et en chlorite, fer oxydulé, quartz, orthose, oligoclase.
formant une crête très saillante de 10 à 12 mètres de
reconnu par un grand nombre de travaux superficiels irréguliers dont quelques-uns n'ont pas moins de 25 mètres de profondeur et par une galerie horizontale qui l'a ren-
ques, des nappes ou coulées sensiblement horizontales;
contré à 75 mètres du jour, après avoir recoupé d'abord deux filons secondaires de même nature. Dans cette galerie, le filon n'a pas de sulbancles bien nettes ; il adhère fortement à la roche encaissante sans cependant se confondre avec elle par des passages graduels et sans cesser de s'en distinguer par sa couleur. On peut établir dans le remplissage trois divisions 1° près des épontes, deux bandes d'une roche jaunâtre contenant quelques rares veinules de quartz caverneux et d'une poudre jaune désignée sous le nom de llampo; 2° deux bandes d'une roche beaucoup plus imprégnée de quartz et très chargée de pyrite ; 30 une bande centrale
toutes les roches sont fortement altérées et, sans le
formée de deux veines de minerai proprement dit, de 0'11,50
Pâte très amorphe, fluidale, avec quartz isolé en veinules. Les autres échantillons examinés sont des tufs rhyolithiques très calcifiés, contenant des débris de mica noir en partie transformé en épidote, d'orthose (sanidine), d'oligoclase (en partie calcifiée), parfois du fer oligiste ou
du fer titané avec enduit de sphène, parfois aussi des débris d'amphibole,. dans un magma très calcifié et très quartzifié. La rhyolithe forme d'ailleurs, comme les tufs rhyolithi-
secours du microscope, il serait impossible ou tout au
à 0rn,60
moins fort difficile de les distinguer. L'épaisseur totale de cette formation de tufs et de nappes rhyolithiques est de 5 ou 600 mètres environ au-dessus du niveau de la plaine de l'Arenal. Sur ces nappes horizontales, de couleur uniformément
rocheuse de 0°1,50 qui disparaît quelquefois. L'examen microscopique a montré que la roche n° 1 est en réalité un tuf ou une brèche rhyolithique contenant du mica, du feldspath très décomposé, du quartz, le tout très
sombre, tranchent très vivement des dykes de couleur claire, blanche ou jaunâtre, à affleurements généralement saillants, inclinés de 60 à 800 sur l'horizon et atteignant des puissances de 10,12 ou même 15 mètres, que l'on est porté tout d'abord à regarder comme de véritables filons
de rhyolithe ayant traversé les tufs rhyolithiques hori-
de puissance chacune, séparées par une veine
.bréchiforme, dans une pâte très amorphe et très chargée de calcite secondaire. Nous y avons constaté 'aussi, dans la mine, une veinule de gypse fibreux de 0m,05 environ de puissance.
La roche n° 2 est également un tuf ou une brèche rhyolithique avec un grand nombre de veinules de quartz et d'opale, du talc, de la pyrite de fer en abondance.