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DIMENSIONS A DONNER
tance de leur gisement normal dans les crevasses des roches qui les encaissent, lorsque ces crevasses ont eu à leur contact d'assez larges 'ouvertures. A une suffisante profondeur les roches, même les plus
dures, doivent être soumises à des pressions excédant celles qui dans nos expériences déterminent l'écrasement. Ce n'est pas à dire qu'elles doivent s'y trouver broyées; car, à l'inverse des conditions de nos expériences, les fortes pressions souterraines existent dans tous les sens. Lors même que les travaux des hommes dépassent ces profondeurs (ce qui n'est pas encore arrivé pour les granites, les 'grès compactes, les porphyres, etc., car il fau-
AUX PILIERS DES CARRIÈRES.
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dans certains quartiers de ceux de la Chazotte, ,exploita-
tons appartenant toutes les deux au bassin houiller de Saint-Étienne. A Villebceuf on est, à plusieurs reprises, rentré dans des emplacements où l'on avait déjà enlevé une partie du charbon. Les anciens vides, entièrement fermés, étaient indiqués seulement par les bois qui y restaient enfouis, et l'on y pouvait reprendre des tailles productives. Les chantiers sont ordinairement chauds dans
les mines de cette nature, même lorsqu'on a la précaution de ne pas laisser les voies d'air se rétrécir, et nous pensons que le travail mécanique qui opère le refoulement de la houille broyée en est une des causes,
drait atteindre 2.000 mètres et au delà), les vides ouverts pour le creusement des puits et des galeries ne sont point pour cela immédiatement comblés, à moins qu'on ait tenté de les pratiquer dans des bancs plastiques ou coulants. Leur remplissage entier exige, en effet, que
des pierres, des fragments ou des matériaux ténus se déplacent sur des surfaces plus ou moins étendues, en cheminant vers eux à travers les masses précédemment solides ; et ces mouvements ont pour antagonistes des _résistances de frottement très énergiques et en partie même proportionnelles aux pressions. On voit seulement les roches se casser sur les parois des ouvertures creu-
sées; et les boisages ou muraillements deviennent nécessaires dans des terrains qui, attaqués moins bas, auraient pu être laissés à nu. Sans parler des sables et des argiles, les matières exploitées dans les mines, entre autre la houille, se rencontrent quelquefois à l'état broyé. Quand la charge est très grande, elles sont alors, si on ne les soutient par des boisages serrés, refoulées lentement dans les chantiers et les galeries qu'on abandonne. Ce fait a pu être observé notamment dans les travaux de Villebceuf et Tome V, 1884.