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492 NOTE SUR UNE EXPLOITATION DE DIAMANTS
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et 36 augets, et, avec un débit de 120 litres, devait
La rivière se trouvait à sec sur une étendue de près
pompe, et par la suite deux pompes, système Le-
de 500 mètres, mais les roches de fond affleuraient à peu de distance en arrière du barrage, et dans la région AB du plan, région de peu de profondeur, le lit avait été, de l'aveu unanime des gens du pays, complètement nettoyé. A l'autre extrémité et sur toute l'étendue de en D les roches affleuraient également, et là non plus il n'y avait rien à chercher.
-Dans le reste, le point le plus intéressant était évidemment celui où fut faite la fouille n° 1 : c'était là, en effet, que devait se rencontrer la plus grande profondeur (de 15 à 16 mètres), là, par conséquent, que les anciens devaient avoir eu le plus de difficulté à parvenir jusqu'au fond. On y installerait les pompes qui, arrivant ainsi au plus bas, devaient maintenir à sec le reste des travaux. La fouille n° 2 fut ouverte au point où les derniers ex., ploitants affirmaient avoir rencontré du cascalho, comme je l'ai expliqué plus haut ; le choix de cet emplacement s'imposait. On voulait enfin ouvrir une troisième fouille en E, et
l'on avait, dans ce but, préparé en T une prise d'eau
.
PRÉS DE DIAMANTINA (BRÉSIL).
55.000 mètres cubes d'eau 'environ. Les filtrations au pied étaient absolument insigifiantes.
pour les moteurs de ce chantier, mais le temps manqua absolument pour l'exécution de ces machines. Le matériel, en effet, n'arriva au Porto de Ferro que dans les derniers jours d'avril. Il fallut d'abord monter le petit atelier, puis on s'occupa de la construction des engins nécessaires à l'exploitation avec toute l'activité que put permettre le nombre d'ouvriers suffisamment habiles, disponibles dans le pays. On construisit d'abord une roue pour les pompes ; elle fut placée en G (PI. XVI, fig. 2) elle utilisait une
chute de 4 mètres avec un diamètre de 13'1,72. Elle avait lm,05 de largeur, 0m,285 d'épaisseur de couronne
donner 4 chevaux. Elle conduisit à l'origine une seule testu, de 011,30 de diamètre et Orn,90 de course, et avec ces deux pompes il fut parfois nécessaire de faire
faire à la roue jusqu'à 8 et 10 tours à la minute. Les
tiges étaient en bois, assemblées à trait de Jupiter avec armatures en fer, guidées sur rouleaux en bois. A l'entrée de la fouille le coude était obtenu au moyen d'un petit chariot fait avec deux essieux de wagon et une armature en bois. Les roues de devant roulaient sur des rails ayant l'inclinaison de la première partie des tiges qui se terminait sur leur essieu, les roues de derrière sur deux rails à l'inclinaison de la seconde partie des tiges qui s'attachaient également sur leur essieu. La coupe de la fouille n° 1, faite le long des pompes (PL XVI, fig. 4) donne une idée de cette disposition, et l'on trouve dans le pays des bois de qualité telle que les quatre rails sur lesquels le chariot 'eut un mouvement de va-et-vient, non interrompu de jour ni de nuit durant plus de deux mois et demi, n'étaient pas usés de plus de 1 centimètre. L'eau pompée tenait toujours en suspension, au moins de jour, pendant le travail, du sable quartzeux, en général en proportion très inégale pour chaque pompe et les pistons de cuir s'usaient inégalement vite, de sorte qu'il fut toujours nécessaire de laisser à chaque pompe un balancier de contrepoids pour pouvoir obtenir une marche régulière. On se sert couramment dans le pays, pour les pompes qu'on y emploie (pompes aspirantes avec répétition tous les 8 à 9 mètres) d'arbres de roues entièrement en bois avec manivelles en bois de grande épaisseur. Il fut possible de faire faire des tourillons en fer pour toutes
les roues, tourillons qui furent tournés à l'atelier de .
Tome V, 1884.
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