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494 'NOTE SUR UNE EXPLOITATION DE DIAMANTS
l'exploitation ; mais pour la roue des pompes le fabricant livra par erreur, et trop tard pour qu'on put les lui faire refaire, des tourillons dont la tête rectangulaire destinée à recevoir la manivelle n'avait que 0m,07 d'épaisseur suivant l'axe. L'emploi de manivelles en bois sur cette épaisseur était impossible. Les manivelles en fer que l'on put obtenir dans le pays étaient plus que médiocres, au point de vue surtout de leur ajustage sur l'arbre ; on put obtenir un aussi bon service avec des manivelles en bois et fer, faites en six pièces (deux en bois, quatre en fer), d'assez petite dimension pour être exécutées à la petite forge de l'exploitation et serrées avec des écrous. Les bielles étaient, comme les tiges de pompes, en bois. Pour les plans inclinés de la même fouille n° 1, on fit une roue à marche plus rapide , utilisant une chute de 4m,10 avec un diamètre de 3'11,25 , épaisseur de la roue 0111,75, de la couronne 0111,25 et 28 augets. Cette roue placée en II (Pl. XVI, fig. 2) devait actionner deux treuils pour deux plans inclinés à simple effet descen-
dant dans la fouille. On avait adopté des treuils à
simple effet, parce que ce matériel devait servir ultérieurement à d'autres concessions et que ce n'est que tout à fait exceptionnellement que l'on peut disposer dans ces exploitations d'une hauteur de chute permettant d'employer des roues en dessus. Avec des roues de côté tournant nécessairement toujours dans le même sens, et la nécessité de proscrire tout organe un peu compliqué ou délicat, l'emploi de treuils à simple effet semble le plus rationnel.
Pour pouvoir les livrer à temps pour leur expédition au Brésil, le fabricant avait dû construire ces treuils avec
du matériel en magasin, et ils portaient sur l'arbre du frein un engrenage retardateur qui devait obliger à leur transmettre le mouvement de la roue en l'accélérant notablement. On y arriva de la façon suivante : on monta
PRÈS DE DIAMANTINA (BRÉSIL).
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sur l'arbre de la roue une poulie en bois de 2'1,50 commandant un arbre intermédiaire par une poulie de 0'11,60.
Toutes ces poulies étaient faites sur place, en bois fraîchement coupé, et installées en plein air, au soleil, sans abris. Il y avait lieu de se préoccuper de les empêcher
de jouer, et surtout de se gauchir, et dans ce but on plaça la poulie de 2m,50 presque tout contre la roue pour
pouvoir appuyer la jante sur les bras de la roue. Dans ces conditions il était impossible d'empêcher la poulie de se mouiller et on dut renoncer à l'emploi d'une courroie. Il fut impossible de la remplacer par des cordes qu'on ne put pas se procurer dans le pays ; on eut recours à deux
câbles d'acier (on en avait en grande quantité pour le service des plans inclinés) de 0"1,013 de diamètre avec rouleaux tendeurs en bois. Malgré les mauvaises conditions de cette installation, faible vitesse (1111,60), faible distance des deux poulies (environ 7 mètres d'axe en axe),
malgré la difficulté de faire faire par les ouvriers dont on disposait des épissures convenables, on en obtint de bons services. Sur l'arbre de la poulie de 0,60 on avait monté deux grandes poulies de 2112,50 qui commandaient
chacune un treuil au moyen de courroies. Les wagons avaient des roues et essieux en acier fondu, des caisses en bois de 1111,00 sur 0m,60 et 0m,60 (soit 3601it.)
armées en fer avec porte antérieure battante autour d'une charnière horizontale à sa partie supérieure. Écartement des essieux 0111,50. Voie de 0111,55.
Les rails étaient en bois de 0m,O6 sur 0m,10 placés sur traverses espacées de mètre en mètre. La voie était posée à la façon des voies de mine ordinaires, au moyen d'entailles dans les traverses et de coins serrant le rail. Aux extrémités les rails étaient placés bout à bout, à mi-bois sur environ 0111,15 de longueur, et de façon qu'un joint tombât toujours sur une traverse. Même dans les parties ou la voie était suspendue ces rails ne fléchissaient pas