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NOTE SUR UNE EXPLOITATION DE DIAMANTS
PRÈS DE DIAMANTINA (BRÉSIL).
SOUS le poids du wagon plein de sable mouillé. Cette voie,
l'eau à discrétion. On admit donc un rendement d'environ 50p. 100 et on construisit pour utiliser une chute de 4',90 une roue de 3°1,38 de diamètre recevant 240 litres d'eau avec une épaisseur de la roue de 1m,45, de la couronne 0'1,25 et 32 augets.
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qui avait l'avantage de coûter extrêmement bon marché (environ 2,50 le mètre en voie droite tout compris), n'a jamais eu le moindre dérangement. Les rails courbes se découpaient dans des madriers de 0m,10 d'épaisseur. L'aiguillage se faisait au moyen. d'une grande aiguille de 2m,50, en bois, armée de fer. Avec une aiguille en haut qui permettait de garer le wagon plein à son arrivée et de descendre immédiatement un wagon vide, chaque plan incliné montait facilement 100 wagons par jour.
Un long canal en planches, marqué sur le plan, (fig. 2, Pl. XVI), calfaté à la façon du pays avec des écorces fibreuses abondantes dans la région , recevait l'eau sortant des roues et aussi l'eau épuisée par les p ompes et l'emmenait hors des travaux.
La fouille n° 2, moins profonde que l'autre (elle rencontra le fond beaucoup plus haut), était tenue sèche par la fouille n° 1; à peine y eut-on besoin accidentellement d'une pompe à main. C'est à ce chantier qu'on installa à titre d'essai un plan incliné avec moteur électrique. On peut voir sur le plan la place des deux machines, génératrice en N, motrice en M (fig. 2, Pl. XVI). La machine génératrice était mise en mouvement par une roue en dessus placée en P. Il fallait pouvoir arriver aune vitesse de 1.500 tours, et d'autre part on ne disposait pour toutes ces installations que d'un temps trop court et d'un nombre d'ouvriers insuffisant, d'où l'obligation, quitte à accepter des différences de diamètre excessives, d'employer le moins grand nombre possible de poulies intermédiaires. Pour faciliter l'obtention de cette vitesse, on accepta pour la roue une vitesse possible de 15 tours par minute, quitte à réduire considérablement le rendement, ce qui n'avait qu'une importance secondaire puisqu'on avait de
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Sur l'arbre de la roue on plaça une poulie en bois de .3"1,00 et pour les mêmes motifs que ci-dessus on crut devoir la mettre tout contre la roue et on dut' renoncer à y employer une courroie.- Cette poulie correspondait, sur un arbre intermédiaire, à une poulie de 0m,40, et on employa à la transmission une chaîne que l'on put se procurer sur place ; les gorges des deux poulies étaient garnies de fourches en fer. Sur le même arbre intermédiaire on plaça une poulie de 2m,60 qui commandait directement la machine Gramme (0m,20).
A l'autre extrémité du circuit la machine motrice commandait directement par une courroie le treuil qui avait été construit spécialement pour cet usage avec des engrenages retardateurs suffisants. La distance entre ces deux machines était de 116 mè-
tres. On devait pouvoir ainsi transmettre à peu près quatre chevaux ; en fait on marcha toujours avec une force moindre.
Quand un wagon arrivait en haut du plan incliné, la vanne de la roue n'ayant pas de régulateur, on ne pouvait pas se contenter de débrayer le treuil ; la roue se serait emballée et déjà en marche normale on avait une vitesse
excessive pour la transmission par chaine, la partie la plus défectueuse de cette installation et la seule qui ait causé par moments quelques embarras. A l'arrivée du
wagon plein on arrêtait la machine motrice au moment où, les quatre roues étant franchement engagées sur la plate-forme hdrizontale, le travail résistant était fort peu de chose, et où la rupture du circuit ne risquait plus de nuire à la machine.