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NOTE SUR UNE EXPLOITATION DE DIAMANTS
Il n'en restait pas moins à chercher un moyen de maintenir à une vitesse normale la roue qu'on ne voulait pas arrêter pour ne pas perdre de temps à chaque remise en marche. On essaya d'y parvenir en introduisant dans le circuit, au moment de la suppression de la machine motrice, une résistance équivalente. On n'avait pas les éléments nécessaires pour créer une résistance métallique, on fit simplement passer le courant dans de petits
.barils pleins d'eau légèrement salée. Le registre de la roue était en vue du plan
- une personne placée à
ce registre pouvait, quand un wagon arrivait en haut, diminuer l'eau et la rendre quand un autre wagon était prêt à monter. Avec deux barils accouplés en tension on arriva avec un petit nombre de tâtonnements à obtenir, pendant la montée du wagon une vitesse de 1.100 tours environ à la machine génératrice et une vitesse de environ 800 tours pendant l'arrêt, l'intensité restant sensiblement constante (7,7 ampères dans le premier cas, 8 dans le second), la quantité d'eau reçue sur la roue
étant de 120 litres dans le premier cas et 75 litres dans le second. On serait certainement arrivé à supprimer complètement la manoeuvre du registre et à obtenir un bon réglage soit par l'addition d'un troisième baril, soit par une diminution de la salure de l'eau. Mais la seule personne qui pût s'occuper de ce réglage avait à veiller en même temps sur tout le reste des travaux; les ouvriers s'étaient fait la main très rapidement à la manoeuvre qui vient d'être indiquée ; d'autre part cette installation dont on n'avait pu s'occuper qu'après avoir terminé les autres ne fut prête que vers le 1" septembre, époque à laquelle on ne pouvait plus compter que sur un assez petit nombre de jours de travail ; pour ces motifs on maintint les choses
en l'état. Dans ces conditions, avec une aiguille au bas du plan
PRÉS DE DIAMANTINA (BRÉSIL).
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incliné, aiguille qui permettait quand un wagon vide arrivait en bas, de détacher le câble et de l'attacher rapidement au wagon plein qui attendait, on montait couramment seize 'wagons à l'heure sur un plan incline qui avait 33 mètres de long et rachetait une différence de niveau de 11'",55. Le registre de la roue était assez éloigné de celle-ci (en R sur le plan, Pl. XVI, fig. 2), on le relevait à un signal, mais jusqu'à ce que le supplément d'eau arrivât à la roue, il s'écoulait un certain temps pendant lequel la marche était plus lente. La montée durait 110 secondes, dont 20 en marche lente et 90 en marche plus rapide. Pendant tout ce temps, quelle que fût la vitesse, l'intensité se maintenait parfaitement constante à 7amP,7. Il est à noter que,
toutes choses égales d'ailleurs, un serrage trop fort ou trop faible des balais diminuait sensiblement la vitesse Au moment de la manoeuvre du commutateur, et pen-
dant un temps très court, à peine suffisant pour permettre la lecture, l'intensité faisait un saut brusque, aux environs de,12 ampères. Le seul instrument de mesure dont on disposât était un ampère-mètre, nécessaire pour connaître toujours l'intensité et ne pas s'exposer à brûler les machines. On ne put donc jamais mesurer le rendement propre aux diverses parties de cette installation. On ne put qu'évaluer le rendement en bloc par la comparaison du travail' théorique de la chute d'eau PH, et du travail d'élévation verticale du wagon : encore ici fallait-il évaluer le poids du wagon qu'on ne pouvait peser. Il n'y a, je crois, aucune exagération à porter à 1.000 kilogrammes le poids d'un wagon qui recevait normalement son plein 360 li-
tres de sable fin sec ou surtout 300 litres environ de sable humide. Pour n'avoir pas à tenir compte des deux périodes signalées plus haut dans la montée, le plus simple est de prendre d'une part le travail total correspon-