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MODIFICATIONS INTRODUITES
DANS LE MÉCANISME DES LOCOMOTIVES.
dans les Cylindres par le courant d'air frais, place les locomotives dans des conditions au moins aussi avantageuses que les machines de la marine pour l'emploi des huiles minérales.
(Pl. I, fig. 8 et 9). Mentionnons encore une disposition spéciale qui est une conséquence directe de l'adoption des
En fait, sur les chemins de fer de l'État; l'oléonaphte
n° YR, produit de la distillation du naphte brut du Caucase, et lubréfie, dans d'excellentes conditions, les cylindres
tiroirs de toutes les machines munies de soupapes de Nous verrons au chapitre III que les rentrée d'air.
tiroirs cylindriques, graissés à l'oléonaphte pur, prennent un magnifique poli et ne s'usent que de millimètre pour un parcours de 136.000 kilomètres ; tandis que les tiroirs ordinaires graissés au colza s'usent de millimètre en L'oléomoyenne pour un parcours de 3.3oo kilomètres. de carbures d'hydrogène naphte n° VII est un composé ayant pour formule générale CT-P, sans trace de matière oxygénée : refoulée dans la chaudière, cette huile, à l'inverse du colza, reste absolument inoffensive. Ainsi disparaît la cause principale des corrosions.
On n'a plus à Suppression des dépôts charbonneux. craindre les dépôts charbonneux sur les fonds des cylindres et les lumières : les surfaces métalliques se recouvrent simplement d'une légère couche de couleur blonde, sans épaisseur appréciable. L'engorgement des tuyères et l'excès de contre-pression, qui en est la conséquence, se trouvent éliminés du même coup.
Il est nécessaire, lorsqu'on fait emploi exclusif d'huiles minérales, de maintenir dans les cylindres et les tiroirs un .Kger graissage à l'oléonaphte pendant la marche avec régulateur ouvert, comme cela se pratique pour les machines de la marine, la vapeur seule est insuffisante pour conserver la
Nécessité du graissage pendant l'admission.
douceur des frottements.
Machines avec tiroirs pians. soupapes de rentrée d'air.
Suspension des tiroirs
Nous voulons parler de la
suspension des tiroirs. Les ingénieurs de traction sont unanimes pour reconnaître que les tiroirs s'usent principalement pendant la marche avec régulateur fermé : c'est alors, en effet, que les gaz chauds de la boîte à fumée sont aspirés et que les cendres et autres poussières dures s'introduisent dans les boîtes à vapeur. Si ces matières pouvaient s'interposer entre le tiroir et la table, l'usure deviendrait excessive et comparable à un rodage à l'émeri. Pour empêcher, autant que possible, ce mauvais effet, chaque tiroir (Pl. I, fig. 8) est en général muni de ressorts à boudin qui prennent leurs points d'appui aux quatre coins ssss du cadre, -collent le tiroir sur l'a table et l'empêchent de sautiller : la table est ainsi constamment balayée par les rebords du tiroir et les poussières sont chassées en avant et en arrière. Avec les soupapes de rentrée d'air, la table n'est plus souillée de cendres ; on peut dès lors en détacher le
tiroir et supprimer radicalement tout frottement et toute usure : le tiroir est maintenu en équilibre à une distance aussi faible que possible de la table (1/2 millimètre environ) à l'aide de deux lames de ressort ab cd (Pl. I, fig 8) paral.
lèles , fixées par leur milieu en K sur le dos du tiroir G, et
s'appuyant par leurs extrémités sur les rebords du cadre H. Le détail de l'assemblage K est donné par la figure 9, un goujon Q est vissé dans un mamelon venu de coulée avec le tiroir : le corps du goujon Q est carré, une petite plaque rectangulaire p p, logée dans une entaille faite sur le dos du tiroir, forme frein et empêche le goujon de se dévisser. Les deux plaques freins pp d'un même tiroir peuvent être réunies en une seule pièce emboîtant simultanément les goujons Q des deux ressorts : l'entaille sur le dos du tiroir est