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MODIFICATIONS INTRODUITES
DANS LE MÉCANISME DES LOCOMOTIVES.
sur lesquelles une usure appréciable se produise, sont les bagues en bronze BB (fig. I 0), guidant la tige des pistons Ces bagues portent tout le poids de cette distributeurs. tige et elles s'ovalisent. Lorsque cette ovalisation dépasse centrer à nouî millimètre, il faut réguler les bagues et veaft la tige. L'usure se produit principalement sur la bague N, et après un parcours de 5 à 6 000 kilomètres, cette bague doit être régulée. Pour remédier à cet inconvénient, nous munissons la tige d'un fourreau en acier, qui a pour effet d'augmenter le diamètre de la bague et d'élargir les surfaces frottantes. Ce fourreau a 6o millimètres de diamètre, et la tige primitive n'en a que 45 (Pl. III, fig. 2).
hésitation, sans effort, pour ainsi dire instantanément ;
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Toutes les autres Ensemble de la distribution. pièces de la distribution, tiges, articulations, coulisses,
coulisseaux, colliers d'excentrique, etc., restent intactes sans trace apparente d'usure. Ces pièces ont les mêmes dimensions que dans les machines ordinaires ; elles supportent des pressions incomparablement moindres. Pour la première machine à tiroirs cylindriques, ayant aujourd'hui un parcours de 70 .000 kilomètres, elles n'ont pas eu à subir la plus légère réparation.
Frais d'entretien.
Les frais d'entretien des organes
de la distribution, depuis les colliers d'excentrique jusqu'aux tables de tiroirs, sont pour ainsi dire nuls.
Pour toutes les Levier de changement de marche. machines munies de soupapes de rentrée d'air et de tiroirs
cylindriques, le levier de changement de marche se déplace avec la plus grande aisance sous pleine vapeur ; toute fatigue anormale disparaît pour le mécanicien, c'est aujour-
d'hui un fait bien constaté. En cas de danger, la marche peut être renversée sans
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tandis qu'avec les machines ordinaires, et notamment avec les lourdes machines à huit roues couplées, il est souvent
nécessaire de fermer le régulateur pour battre contrevapeur, la résistance due au frottement des tiroirs plans dépassant les forces du mécanicien.
De là résulte une perte de temps, un retard pour la manoeuvre du levier, qui peut être extrêmement préjudiciable, en cas de nécessité d'arrêt brusque. L'adoption des tiroirs cylindriques vient donc compléter, d'une manière
très heureuse, les garanties de sécurité dues à l'emploi de la contre-vapeur.
Nous en faisons l'expérience tous les jours avec les machines à huit roues couplées et à tiroirs cylindriques circulant sur la ligne de Tulle à Clermont. Cette dernière ligne présente une succession de pentes et rampes de 25 millimètres, avec courbes de 2 50 mètres de rayon, et
la descente des pentes a toujours lieu avec la contrevapeur.
Dépjts charbonneux. Il est intéressant de connaître la composition des dépôts charbonneux qui recouvrent, dans les locomotives graissées avec des huiles végétales, les fonds des cylindres, les pistons, les conduits de vapeur, les valves de l'échappement, etc. Ces dépôts augmentent à raison de î à 2 kilogrammes au moins par mois. Ils atteignent une grande dureté, et lorsqu'ils s'attachent aux bords des lumières, ce qui arrive fréquemment, ils dérèglent la distribution de la vapeur. Nous donnons ci-dessous une analyse détaillée des dépôts prélevés sur la machine 3059 du dépôt de Tours.