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MODIFICATIONS INTRODUITES
DANS LE MÉCANISME DES LOCOMOTIVES.
Le segment .AT G de la machine 3522, dont nous avons donné l'historique, avait éprouvé une perte de 44 grammes pour un parcours de 8.465 kilomètres, soit par 1.000 kilomètres une perte de 5gr,20.
Afin d'éviter ce jeu, nous faisons porter la souche femelle contre la nervure, non plus directement par sa
On voit que tout en tenant compte d'un cas d'usure exceptionnelle, la moyenne des résultats pour les huit segments des quatre machines 2069 à 2072, accuse une usure encore moindre que pour le segment considéré dans
le tableau n° i. Nous concluons de là qu'on peut admettre pratiquement tl
que l'usure des segments ne dépassera pas en moyenne 1 millimètre pour un parcours de 136.000 kilomètres, à partir du premier rodage qui suit la mise en service. Nous estimons qu'on pourra maintenir les mêmes segments aussi longtemps que l'usure ne dépassera pas 2 millimètres : ils fourniront donc un parcours moyen de 272 000 kilomètres. Souche mette.
Certaines souches mâles ne présentent
aucune trace d'usure ; d'autres portent des traces de matage, reproduisant l'empreinte de la nervure des segments,. sur une profondeur variable de un quart à un mètre, après des parcours de 8 à 10.000 kilomètres. D'on vient cette différence?' Nous l'attribuons à une petite imperfection de montage.
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masse, comme l'indiquait la figure 13, mais par l'intermédiaire d'une couronne en tôle d'acier emboutie, formant lame élastique. Cette couronne, représentée Pl. III, fig. se compose d'un disque cid de i millimètre d'épaisseur et d'une douille ou manchon : le manchon mm entre librement dans la souche femelle, le disque dcl formant lame de ressort porte deux découpures rectangulaires pour le passage de l'ergot E et de la sellette S. La pression sur la nervure est d'environ 80 kilogrammes. Le manchon min remplace l'anneau en cuivre logé dans l'emboîtement de la souche mâle et de la souche femelle et servant à faciliter la mise en place des ressorts r, r' r". Grâce à l'élasticité de la lame de ressort, la difficulté du montage est évitée : l'excès de jeu et l'excès de pression ne sont plus à craindre ; la nervure du segment coulisse
avec frottement sous la pression de la lame de ressort circulaire sans pouvoir se détacher jamais de la souche mâle Les vibrations du segment et ses oscillations alter-. natives d'ouverture et de fermeture pendant la marche avec régulateur fermé, sont amorties. Dans ces conditions, nous comptons que le matage disparaîtra pour toutes les souches indistinctement.
La nervure doit coulisser librement, mais sans jeu, entre la souche mâle et la souche femelle ; de même le segment doit glisser librement sans aucune bande dans la chemise, c'est-à-dire sans contact avec elle. S'il existe un peu de jeu à la nervure et un peu de bande au segment, il se produit, pendant la marche avec régulateur fermé, une série de petits chocs de la nervure contre les souches et un choc plus violent contre la souche mâle, au moment de l'admission de la vapeur. Si la nervure coulisse sans jeu, il n'y a ni choc, ni matage.
Souche femelle.
La souche femelle, avec ses ressorts
à chapeau et sa sellette, ne donne lieu à aucune observation. Toutes ces pièces fonctionnent bien régulièrement et maintiennent le centrage du segment. Nous venons de voir la modification que nous expérimentons pour faire disparaître la cause des matages accidentels constatés sur quelques souches mâles.
Bagues en bronze (Pl. H, Tome VI, 1884.
fig.
10).
Les seules pièces 3