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MODIFICATIONS INTRODUITES
DANS LE MÉCANISME DES LOCOMOTIVES.
nuisible d'une machine à tiroirs cylindriques, 12 grammes de vapeur de moins que dans celui d'une machine à tiroirs plans.
diagrammes états périodiques identiques, tels que divers successifs se superposent exactement. La courbe ABCDE représente les pressions dans le cylindre, et la courbe abcde représente les poids de vapeur saturée (espace nuisible compris). Pendant la période d'échappement de D en E, le cylindre
Or, pour une admission moyenne de 3o à 35 p. 10., grammes de vapeur, admis dans le cylindre moteur et agissant à pleine pression d'abord et par détente ensuite, produisent un travail au moins égal à celui de 12 grammes de vapeur de l'espace nuisible n'agissant que par détente. On peut donc compter sur une économie minimum de 8 grammes de vapeur par coup de piston, comme consé4
quence directe de la réduction de l'espace nuisible. Les expériences anciennes Surfaces de condensation. faites par M. Combes, et les expériences plus récentes et
plus complètes de MM. Hirn et Rallauèr, ont démontré d'une manière certaine que, dans les machines à vapeur, une partie notable de la vapeur sortant de la chaudière vient se condenser, pendant la période d'admission, dans les espaces nuisibles et dans les cylindres, au grand détriment du travail moteur. Nous avons constaté le même fail , d'une manière spéciale, pour les machines locomotives ; et de nombreux diagrammes, relevés depuis deux ans, nous ont permis de déterminer la marche et l'importance de ces condensations.
Les expériences ont toutes été faites sur la rampe de Rivarennes (ligne de Tours à Bressuire), rampe continue de 15 millimètres sur une longueur de 5k",285.
Passage de la vapeur dans les cylindres . Condensation et revaporisation. Voici un diagramme ABCDE relevé sur la machine 3143, le 25 septembre 1882, face N du piston, côté droit (Pl. II, fig. 26). Sans nous occuper des premières cylindrées qui correspondent à un état variable, nous considérons la machine au moment où la vapeur passe par des
contient de la vapeur et de l'eau à la température de 100 degrés. Cette vapeur, plus ou moins chargée d'eau,
s'écoule par la tuyère d'échappement et ramène à ioo degrés les surfaces métalliques qu'elle lèche en s'échappant.
Au moment où l'échappement finit en E, le cylindre et l'esà 23 grammes pace nuisible contiennent ensemble environ 22
de vapeur à 100 degrés. Pendant la période de compression, la température de la vapeur emprisonnée s'élève, en même temps que la paroi métallique qui l'enveloppe
s'échauffe elle-même par le flux de chaleur qui a pénétré le métal pendant l'admission précédente. de Vers la température de 140 à i5o degrés, le flux la vapeur se condense, comme chaleur devient insuffisant et
l'indique très nettement la courbe du poids de vapeur.
Quel que soit le volume de l'espace nuisible, cette condensation se produit toujours vers la même température. Dès que le tiroir s'ouvre, la vapeur saturée de la chau-
dière vient se mettre en contact avec des parois métalde liques relativement froides (conduit de vapeur, fond cylindre, face du piston, anneau cylindrique). C'est pendant la période de l'avance à l'admission et du passage au point mort du piston qu'a lieu la majeure partie de la condensation. Cette condensation s'arrête un instant après le commencement de la détente, comme l'indique le diagramme. Le cylindre contient alors environ 5o
à 6o grammes
d'eau à l'état liquide. Cette eau ruisselle le long des parois et tend à se réunir au bas du cylindre. Pendant la détente, la pression chas'abaisse, une revaporisation partielle se produit la