Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.
STATISTIQUE DES
82
- MINES DE I.
BASSIN DE SAINT-ETIENNE
14.
.....
___ DATE de
LIEU de
ranci-
°Z
l'accident.
1
Il
3
,.,.
'à 7.
dent.
Di
......--. --
0I II Il E IV
d'ouvriers ..----...------------. Tués.
Blessés.
z
it,,i
BE.r.__e.'
=a '-ro cz,
6
y
1
Concession de
ACCIDENTS DE GRISOU.
e. Département de la Loire. saint-chantond (suite).
...---"------"«.-------
.
t.I
c.., c-i
e
g=g=. g,
"o 'I
Causes directes
......-----.--,
do l'infinide ,
I accumulation
malien du gaz.
8
9
du gaz.
Causes
OBSERVATIONS.
indirectes, 10
11
Tonnes 270
1861
10 Mai.
Puits StJacques.
35.815
_
USEZ
grièvement.
Couche.
Suspension de
travail pendant unejournée, dans un chantier en remonte de 3. d'avancement pris dans une galerie où passait I courant d'air,
Brûlés
2° 1
153
4
»
83
GROUPE DE LA LOIRE.
9
CATJSES DE L'ACCIDENT
ne
.--, e
HOUILLE,
Lampe à feu nu.
I,
Indications générales. couche.
Le grisou ne s'était pas encore montré dans les travaux do la 2°
Circonstances de l'accident.
Après un jour de chômage, quatre ouvriers devant travailler dans un chantier en remonte, de 3. d'avancement, dans la e couche, exploitée au puits St-Jacques, attendaient, dans la galerie d'aérage sur laquelle s'ouvrait le chantier, que le gouverneur vint faire sa visite journalière. Ils étaient munis de lampes à feu nu. L'un des ouvriers, en allant chercher un outil à l'entrée du chantier, détermina une explosion de grisou ; tous quatre furent brûlés plus ou moins grièvement ; l'un d'eux, assis près d'une benne, eut le bras cassé par le choc de celle-ci.
Mesures prises à la suite de l'accident.
A la suite de cet accident, il fut prescrit d'une
façon formelle aux ouvriers, de ne descendre dans la mine qu'après que le gouverneur aurait visité les chantiers.
211
1862
29
Puits
»
St-Luc.
1
190
36.638
Brûlé légèrement.
Octobre
Interruption de
Id.
Imprudence d
travail dans une
la victime qa
remontée en per-
malgré la défens
Indications générales. Le puits SI-Luc avait rencontré, à 530m de profondeur, des schistes présentant quelques filets de charbon ; on suivit ces schistes , d'abord horizontalement puis en remontant. Le grisou s'était montré en petite quantité. Les ouvriers devaient visiter le front de taille de leur chantier avec une lampe de sûreté, avant la reprise du travail.
était entrée dm un chantier an
cernent.
une lampe à à
Circonstances de l'accident. brûlé.
272
Id. 30
Puits des
Décan- Roches'
bre.
"
I
Brûlé légère-
ment.
id.
Id.
Dégagement
du grisou provoriant deviens Irainondés , vaux au-dessous d'un
plancher établi
dans un puits.
Un ouvrier étant entré au chantier avec une lampe à feu nu, et
l'ayant élevée le long du front de taille, détermina une petite explosion de grisou;
Dll.
Soufre enflammé
il
fut légèrement
Indications générales. Les travaux du puits des Roches avaient été abandonnés pendant longtemps; on avait épuisé ce puits jusqu'à 110 de profondeur ; un plancher mobile avait été établi à 50. et on avait commencé à ce niveau une galerie au rocher qui avait 1u de longueur. Le grisou n'avait pas encore été aperçu dans le chantier. L'aérage était obtenu au moyen d'un ventilateur Duvergier et d'une colonne de tuyaux ayant une section de 0.10 sur 0.30 et descendant jusqu'au toit de la galerie. Circonstances de l'accident. Deus ouvriers étaient occupés à l'avancement do la galerie; ils se servaient de lampes de sûreté, et, avant de tirer les coups de mine, ils visitaient la galerie el le front de taille. L'un d'eux, s'étant rendu sur le plancher pour préparer la méche soufrée qui devait lui servir û allumer un coup de ricins, détermina une explosion de grisou qui lui causa des brûlures sans gravité, L'autre ouvrier ne fut pas atteint.
au treillis d'une
lampe de sûreté ou
Flamme sortie hors du treillis de cette lampe.
Remarques particulières. '
Le grisou provenait sans aucun doute des vieux travaux inondés du
niveau de 110m qui avaient été très grisouteux lors u'ils étaient en activité; le gaz s'était dégagé dans le puits et avait traversé le plancher qui ne constituait pas une fermeture hermétique. La victiine n'a pu dire si c'était la flamme sortant de sa lampe, ente soufre enflammé, qui avait causé l'accident.
Lejour de l'accident, il faisait un vent violent qui a pu paralyser en partie l'action du ventilateur.