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STATISTIQUE DES
108
MINES DE HOUILLE.
ACCIDENTS DE GRISOU
1.
2.
A.
BASSIN DE SAINT-ETIENNE.
12.
.
DATE de
LIEU de
z
l'accident,
Farcident.
2
3
NOMBRE
.
z
d'ouvriers u .----...-...........---. ,-, ma Tués. A
Blessés. 5
c
c.0
6
Concession de -
CAUSES DE L'ACCIDENT
.
a,
ey .-m 5, ;
..-------...,_,.....---... ,
2
l'accumulation
de 1 inflammotion
indirectes,
s
9
10
109
GROUPE DE LA LOIRE. Département de la Loire.
du Marioret (suite).
""'""°«"""----Causes directes
de
du gaz.
,--
7
du gaz.
Causes
OBSERVATIONS. Il
Tonnes
Les poussières ont dû jouer un assez grand rôle dans l'accident ; les galeries étaient sèches et très poussiéreuses dans la région.
Une circulaire a été adressée à tous les ingénieurs Mesures prises à. la suite de l'accident. des mines, pour les inviter à tenir les exploitants en garde contre la tendance des verres de lampes Meseler à s'ébrécher par le haut. 306
1878
Puits
Il
3
I&
SteBarbe.
dont
Brûlés légèrement.
Octobre.
-
Couche
Bûtarde.
8
56
Niveau en percernent, aéré sentonnent par diffa-
1592
sien sur 26
Lampe
de sûreté de
construction défectueuse longueur. et mal entreChômage de 36 tenue. heures
bru tés
2
asphy-
de
Imprudence el négligence du sous-gouverneur,
constaté la pré-
L'aérage se faisait naturellement entre les puits Ste-Barbe et du Midi. La distribution de l'air aux différents étages était bonne ; mais le chantier où l'accident s'est produit n'était aéré que par diffusion, sur 26m de longueur. D eux chantiers voisins, de 17 et 21m d'avancement,
sence du gaz dans
trouvaient dans les mûmes conditions.
Indications générales.
qui, après avoir
Le volume d'air de 3fl112 par seconde qui parcourait les travaux, pouvait étre considéré comme suffisant pour une extraction journalière do 90 tonnes. Quelques portes d'aérage laissaient à désirer comme installation et plusieurs galeries offraient des sections trop étroites.
un chantier, di avait pas interdit
le travail et s'a.
liés
rail pas
i
vérité
avec assez desoin,
l'état de la lampe dont il se servait Négligence du lampiste dans la surveillance des
contusienne.
la alpes.
Après un Chômage de 36 heures, et peu de temps après l'arrivée Circonstances de l'accident. des ouvriers, une explosion se produisit dans un niveau en percement dans la couche Bâtarde, à l'étage moyen du puits Ste-Barbe, et se propagea dans les chantiers voisins. Le sauvetage comment:a immédiatement. Sur dix-neuf ouvriers occupés dans cette partie de la mine, cinq seulement furent retirés sains et saufs, huit étaient mortellement brûlés, deux avaient olé asphyxiés un écrasé contre la paroi d'une galerie et trois brûlés légèrement.
Remarques particulières.
Le grisou n'avait encore été rencontré, ni dans le niveau où a eu
lieu l'accident, ni dans les niveaux voisins. Le sous-gouverneur l'avait reconnu dans le chantier, la veille
elle matin, en faisant sa visite, mais au lieu d'interdire le travail dans ce chantier, il s'était contenté de faire des recommandations aux ouvriers. Au moment de l'accident, le gaz marquait à la lampe au toit du niveau, sur 0.50 de hauteur. Aucun éboulement n'ayait eu lieu; les flammes avaient laissé des traces de leur passage dans deux directions différentes, respectivement sur des longueurs de 76 et 100.. Les bois étaient recouverts de nombreuses exsudations résineuses et de dépôts de coke friable atteignant à certains points deux centimètres et demi d'épaisseur ; les traces de l'explosion disparaissaient aux points Où les galeries devenaient humides. La partie de la mine où l'explosion s'est produite était très poussiéreuse. Les poussières ont dû jouer un grand rôle dans l'accident et certainement en aggraver les conséquences. Une lampe Mues5ler de construction défectueuse et mal entretenue, a été considérée comme la cause
immédiate de l'explosion. La surface supérieure du verre n'était pas plane sur toute la circonférence; le diaphragme, trop petit, pouvait ne pas couvrir entièrement le verre ; la rondelle qui appliquait le diaphragme sur le verre n'emboîtait pas exactement ce dernier, elle était trop grande; enfin le rebord de
la couronne métallique du cadre ne s'appliquait pas sur le rebord de l'anneau portant le treillis ; f
l'intervalle entre ces deux rebords était de deux millimètres, de sorte que la lampe étant fermée, le verre le diaphragme et le treillis ballotaient fortement. taLieent Service éricdedaeultas glaruatypeissterie était d'ailleurs fait avec peu de soin et plusieurs autres lampes présen-
1 Î
1
I
Un arrêté préfectoral du 20 mars 1.858 avait prescrit l'emploi des caisses d'aérage dans les chantiers en cul-de-sac du puits Ste-Barbe cette prescription n'avait pas été suivie. Du 13 au 11 octobre, une dépression barométrique de 6 millimètres ayait eu lieu ; mais no ne lui a pas été attribué d'influence sérieuse sur le dégagement du grisou.