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LONGUEUR LONGUEUR PERCÉE
TUNNELS.
DÉCLIVITÉ.
totale
en rampe.
en
mètres.
Wattingen.. . Leggisten.
Prato..
EXÉCUTÉS AU TUNNEL DE L'ARLBERG. 28B
PERCEMENT DES ALPES.
.
.
23 p. 1000
1090 1095 1555
LONGUEUR PERCÉE
en pente.
Attaque inférieure. Attaque supérieure. 582 583 882
508 512 675
Dans le tunnel du Monte-Cenere, qui est aussi en pente constante de 23 p. 1.000, la perforation mécanique a été installée au front de taille montant et a percé 1.278 mètres, tandis que le chantier descendant, pour lequel il n'avait d'ailleurs été fait aucune installation mécanique, en a percé dans le même temps 395 seulement. Les tableaux précédents montrent en effet qu'il y a tout avantage à pousser l'attaque dans le sens de la rampe, ce qui s'accorde aussi également bien avec les conditions exigées pour l'application de la variante du système d'attaque en calotte. SYSTÈME DE PERFORATION.
L'intérêt principal qui s'attache au -percement de l'Arlberg consiste dans la possibilité d'établir une comparaison entre les résultats des systèmes de perforation : pal. l'air comprimé employé à la tête est (perforateur Ferroux) ; par l'eau comprimée, employé à la tête ouest (perforateur Brandt).
Ces deux appareils ont été décrits séparément dans des articles précédents, et leur mécanisme n'a subi aucune modification importante. Au moment de l'organisation de l'attaque, les états de service, si l'on peut s'exprimer ainsi, des deux ap-
pareils étaient les suivants
Perforateur Ferroux.
Ce perforateur avait fonc-
du Saint-Gothard, tionné sans interruption à la tête nord modifications en recevant successivement d'importantes victorieusement avec feallarTRAYAUX qui lui avaient permis de lutter
l'air diverses autres perforateurs mus également par comprimé, et essayés dans le tunnel. Seul, le perforateur taille sud, en foMac-Kean s'était maintenu au front de 6.600 forés par la rant 6.180 mètres de galerie contre (juilmachine Ferroux dans le même intervalle de temps let 1874-février 1880). Les résultats de la perforation à Gceschenen sont consignés dans le tableau (fig. 4, Pl. X) ; ils indiquent que l'avancement trimestriel en marche normale pouvait être
évalué sans exagération à 300 mètres, et que, pour l'Arlberg, ce chiffre, vu la moindre dureté de la roche, pouvait être considéré comme un minimum. de
Sur la rampe d'accès nord Perforateur Brandt. tunnel la ligne du Saint-Gothard et à la tête nord du hélicoïdal du Pfaffensprung, on avait installé un atelier Froh:de compresseurs d'air actionnant des perforateurs cet appareil, à réaliser lich ; mais on ne réussit pas, avec 1,20 par jour, ce qui un avancement de plus de 1'11,00 à déétait insuffisant pour assurer le percement dans les lais prescrits. La roche était un gneiss granitoïde exceptionnellement dur. On se décida alors à substituer au perforateur Frohlich le perforateur Brandt, qui avait déjà donné des résultats satisfaisants au tunnel de Sonnstein, et que l'inventeur s'engageait à installer à ses frais, en garantissant un avancement minimum. Dès le début du travail, le progrès obtenu fut de 52 mètres en vingt-cinq jours, soit 2 mètres par jour ; le mois suivant, on réalisait ende core 60 mètres en vingt-huit jours, soit une moyenne lors jusqu'à la fin du Les résultats obtenus depuis percement sont consignés dans le tableau ci-dessous :