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PERCEMENT 'DES ALPES.
4 pour remplir les paniers, 4 manuvres pour les poser sur les wagonnets, 4 rouleurs pour le transport des wagonnets, 4 chargeurs pour vider les paniers dans les wagons, 1 aide en réserve.
Le déblai d'une attaque fournissait la charge de dix à douze wagons.
Avec ce système, le temps nécessaire au déblayage n'a jamais été inférieur à deux heures et demie, et s'est le plus souvent maintenu entre trois et quatre heures. La contenance du wagon de l'Arlberg est de Ime,600 ; avec enfaitage, elle atteint 2 mètres cubes, ce qui correspond à 1',2O0 de roche en place. Sa longueur est de 2m,75; sa largeur, 1'1,18; sa hauteur, 0111,53 seulement. En s'arrêtant à cette faible dimension, on a eu en vue de ne pas imposer à l'ouvrier un excès de fatigue, en le forçant à soulever les paniers pour leur décharge. Dans le même ordre d'idées, et pour gagner encore en
hauteur, on a fait reposer directement la caisse sur le châssis, sans laisser l'espace nécessaire pour intercaler un appareil culbuteur. Il s'ensuit qu'au jour le wagon doit être déchargé à bras d'homme; mais on a pensé que cet inconvénient était de peu d'importance et serait largement compensé par la plus grande rapidité de chargement au front de taille,- que l'on était en mesure d'obtenir par la suppression du culbuteur.
Les chantiers en arrière du front de taille ont progressé d'une façon régulière : les tableaux (fig. 8 et 9, Pl. VII) rendent compte de leur état d'avancement. La différence de section entre les deux galeries de base et de faîte ne permet pas d'établir un rapport exact entre l'avancement par le travail à la machine et celui par le travail à la main; mais, au début des travaux, la galerie de base a été attaquée à la main, et les résultats obtenus ont été les suivants
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TRAVAUX EXÉCUTÉS AU TUNNEL DE L'ARLBERG. LONGUEUR
AVANCEMENT JOURNALIER.
totale percée
à la muin.
Saint-Anton. Langon.
111-aximum.
205 mit.
1,81
227
1,79
Moyen.
Minimum.
1,10 1,47
0,74
Deux couples de mineurs travaillaient simultanément au front de taille. La vitesse obtenue avec la perforation mécanique dans les derniers trimestres étant de 6 mètres, le rapport des vitesses des deux modes de [travail sera 6
Il importe toutefois de remarquer que le travail à la main, effectué au début de l'attaque, c'est-à-dire quand les ouvriers travaillaient dans les conditions les plus favorables, doit être considéré comme ayant donné son maximum, et que cette valeur de 1m,45 aurait considéra-
blement diminué dès que la distance à la tête aurait dépassé les premiers kilomètres. C'est ce que confirment d'ailleurs les résultats obtenus au tunnel du Monte-Cenere, long de 1.640 mètres, sur la
ligne d'accès sud du Saint-Gothard, où l'on employa le perforateur Mac-KeanSéguin, à la tête nord, tandis que, du côté sud, le travail s'effectuait exclusivement à la
main. Il est à remarquer, en outre, que l'on marchait avec un front de taille de 8 mètres carrés de section, et avec une batterie de quatre perforateurs seulement. La roche était un gneiss passant au micaschiste, se rapprochant ainsi beaucoup de celle de l'Arlberg. Pendant les derniers mois, les avancements ont été les suivants :