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STATISTIQUE DES CAISSES DE SECOURS
à ces compagnies, tout en bénéficiant des avantages de
la collectivité. Dans un certain nombre de houillères, les exploitants ne se contentent pas de verser leurs cotisations dans les
caisses de secours où elles s'ajoutent à celles des ,
ouvriers ; ils distribuent encore des secours directement
et en dehors de ces caisses ; souvent, par exemple, ils supportent seuls les frais des médecins et des médica-
ments. Ces dépenses devaient manifestement être englobées dans les tableaux statistiques relatifs au fonctionnement des secours sur les charbonnages ; elles y figurent toutefois d'une manière distincte.
Avant d'examiner ces tableaux, résumons rapidement l'organisation des caisses et jetons un coup d'oeil d'ensemble sur le taux des secours, points sur lesquels des détails ont déjà été donnés successivement pour nos principaux départements houillers. Les mines dont les ouvriers subissent des retenues proportionnelles à leurs salaires, ont des caisses pourvues en général de statuts, qui règlent la manière dont les fonds sont administrés. Le conseil est composé en partie d'ouvriers, tantôt élus par leurs pairs, tantôt désignés par les patrons, en partie d'employés. Le directeur de la mine ou son délégué préside le conseil. Parfois il n'y a pas de conseil, ou bien l'administration des fonds de secours appartient entièrement à la compagnie. Quand les exploitants prennent toutes les dépenses à leur charge, les ouvriers n'ont aucune part dans l'administration des fonds, ou n'interviennent que pour la forme. Il en est de même lorsque les cotisations sont versées à des compagnies d'assurances.
Un certain nombre d'exploitants, tout en ayant une organisation de secours, se sont abstenus de faire connaître, sinon les statuts qui souvent n'existent pas, du
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POUR LES MINEURS.
moins le règlement des caisses. Il est vrai que le questionnaire ne le demandait pas expressément. Toutefois, les documents de ce genre, recueillis par les ingénieurs des mines et transmis au Ministre, sont au nombre de 52. J'en extrais un certain nombre de chiffres concernant les tarifs des secours, bien que le sujet ait déjà été abordé dans la seconde partie de ce rapport, mais sous une autre forme. :On se rappellera que les indemnités allouées aux ouvriers tantôt sont proportionnelles à leur salaire habituel, et tantôt en sont indépendantes. 1° Salaire journalier en cas de maladie.
Parmi les chiffres les plus élevés, on peut citer les suivants (Carmaux.)
if ,75 1 ,60
(Liévin.)
(Courrières, Lens, Bully-Grenay, Drocourt, Har'a" 1 dinghen, Prades.) i ,25 (Bessiiges, Banne, Faymoreau.)
Ouvriers mariés.
,
/
...A
Ils sont traités sur le même pied que les hommes maFiés à Carmaux, Liévin, Courrières, Lens, Hardinghen, Faymoreau,; à Bully-Grenay, à Drocourt, ils ne
Célibataires.
touchent que 1.',20.
Parmi les plus bas, on relève les salaires ci-dessous Ouvriers mariés.
Célibataires.
(Lens, Decazeville.) (Aubin, Meurchin, Ostricourt, Bourganeuf.) (Champagnac.) (Anzin.)
r 0' ,50 0 ,60 0 ,65 0 ,67 / 0 ,33 0 ,40 0 ,50
(Anzin.)
(Meurchin, Champagnac.)
(Lens, Ostricourt, Azincourt, Ferfay, Grand'-
l
Combe, Aubin, Decazeville, Ronchamp, etc.)
2° Salaire journalier en cas de blessure.
Le maximum peut atteindre les chiffres ci-après
t
,50 (Amputés.) (Bully-Grenay, Drocourt.) 2 ,25 (Autres blessures.) AA ; (Anzin, Courrières, Liévin, N'enclin, Ferfay, Ostricourt, Azincourt, l'Escarpelle, Hardinghen.) 2 k
1
Ouvriers mariés.
1 ,00
Alibataires.
(Lens.)
Le maximum est de 2 francs.