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DANS LE FIARTZ.
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EXTRACTION DES MÉTAUX PRÉCIEUX
par le chauffage direct. Dans la pratique, on peut employer de la vapeur à 5 atmosphères. Si on conduit les vapeurs dégagées dans un espace maintenu à la température de 60 ou 700, l'eau des gaz dégagés s'y condense, tandis que l'ammoniaque et l'acide carbonique restent à l'état gazeux, et peuvent aller se dissoudre plus loin dans une quantité limitée d'eau froide ; on peut donc avoir ainsi une solution contenant l'ammoniaque et tout l'acide carbonique, sauf celui qui est retenu par l'oxyde de zinc
cette liqueur, après restitution de l'acide carbonique manquant, sera en état kde recommencer le cycle des opérations. On verra plus loin comment s'opère cette restitution. Mais il faut encore intercaler une opération ayant pour but d'éliminer l'oxyde de cuivre, dont la présence donne à l'oxyde de zinc une couleur verte qui le déprécie. On y arrive en précipitant le cuivre de sa dissolution ammoniacale par le zinc qui s'y dissout en proportion équivalente. Si la dissolution alcaline n'est pas saturée de zinc, une partie du zinc métallique se dissout également, en dégageant de l'hydrogène. Pour éviter cet inconvénient, on ajoute avant la précipitation un peu de carbonate basique de zinc, qui se dissout avant le zinc métallique. Lorsque la couleur bleue a disparu, la précipitation du cuivre est terminée ; on le reconnaît aussi plus exactement par le sulfhydrate d'ammoniaque ; s'il y a une trace de cuivre, le précipité de sulfure de zinc a une légère teinte brunâtre. La transformation du carbonate de zinc en oxyde de zinc, se fait par une calcination à une température déterminée, qui chasse l'eau et l'acide carbonique. Tous les oxydes de zinc calcinés ont une teinte jaune, grise ou verte, d'autant plus accusée que l'oxyde a été calciné plus fort. Celui-là même qui provient de la combustion du zinc pur et qui est blanc, devient jaune quand on le cal-
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carbonate à une température aussi basse que possible. Ainsi le procédé d'extraction du zinc présente les avantages suivants : 10 le dissolvant du zinc est constamment régénéré, de sorte qu'on peut, avec une quantité limitée d'ammoniaque, traiter des quantités indéfinies d'oxyde de zinc riche, pourvu qu'on remplace l'acide carbonique; 20 le plomb et l'argent ne sont nullement altérés dans le résidu insoluble de la partie oxydée, de sorte que les pertes en métaux sont nulles ; 3° enfin le zinc est retiré sous forme d'un produit marchand, dont la valeur commerciale est égale à celle du zinc. Je vais maintenant examiner rapidement les diverses étapes de ce procédé qui sont au nombre de six Digestion de la partie oxydée dans l'ammoniaque ; Séparation et lavage des oxydes insolubles ; Précipitation du cuivre par le zinc ; Distillation de la solution ammoniacale de zinc, donnant du carbonate basique de zinc, et régénérant le carbonate d'ammoniaque ; Restitution de l'acide carbonique retenu par l'oxyde de zinc Calcination du carbonate basique de zinc.
À. Digestion de la partie oxydée dans l'ammoniaque.
Les chaudières qui servent à la dissolution sont cylindriques, horizontales, en fer forgé, munies d'orifices pour le chargement et l'enlèvement de l'oxyde, pour l'introduction et l'écoulement de la dissolution. ammoniacale, pour l'arrivée de l'acide carbonique, pour les prises d'essai, etc. Elles sont en outre pourvues d'agitateurs mus par des machines, et tenant les oxydes en agitation perpétuelle. Les chaudières sont complètement fermées pour éviter les pertes d'ammoniaque, et, de fait, l'odorat n'en perçoit pas la moindre trace.
cine. Pour l'obtenir blanc, il faut donc décomposer le
Si