Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.
419
EXTRACTION DES MÉTAUX PRÉCIEUX
DANS LE HARTZ.
mais elle atteint bientôt un maximum, par suite de la volatilisation du carbonate d'ammoniaque. La température la plus favorable est 30'. L'état du. zinc, dans la
server son pouvoir dissolvant. C'est ce qu'on savait déjà.
418
dissolution, est celui de carbonate double de zinc et d'ammoniaque; dissous dans le carbonate d'ammoniaque ; on
peut obtenir cette combinaison en tables blanches et transparentes par une évaporation lente. Quant au temps
pendant lequel s'opère la dissolution, on en a fixé la durée à 24 heures : au delà, l'augmentation de matière dissoute est insignifiante. La question de la récupération de l'acide carbonique était englobée dans une question beaucoup plus vaste
celle de la régénération du dissolvant. On a fait pour cela une série d'essais. Lorsqu'on chauffe la solution ammoniacale dans une
cornue, la décomposition commence entre 50° et 60'; l'ammoniaque et l'acide carbonique se dégagent, et, se recombinant partiellement, vont se condenser dans le col sous forme de carbonate d'ammoniaque. Ce sel est repris par la vapeur d'eau et finalement se retrouve dans l'eau de condensation. En même temps, là liqueur se
Le résidu contient aussi de l'oxyde de cuivre qui est soluble dans l'ammoniaque ; mais, tandis que l'ammoniaque caustique n'en dissout qu'une quantité insignifiante, le carbonate en dissout 15 p. 100 de son poids, 'de sorte qu'une partie de l'ammoniaque contenue dissout 1/2 par-
tie d'oxyde de cuivre. Si on distille la solution, on a un carbonate basique de cuivre en poudre vert clair, ayant la formule CuO. CO2 + CuO.I10,
qu'on peut- décomposer en oxyde noir anhydre, en le chauffant à feu nu ou en vase clos. Mais si on le chauffe à la vapeur d'eau, et qu'on fasse dégager les gaz mis en liberté, la poudre ne se décompose pas. Ce cas ne se présente pas, puisqu'on distille la liqueur dans des cornues.
Après avoir essayé l'application de cette méthode au laboratoire de Lautenthal dans des vases de verre, on a opéré dans des vases de ploinb, puis dans des récipients en fer forgé. Mais, en grand, on ne pourrait employer
trouble et laisse déposer à la longue une poussière
ni le verre, ni le plomb, et il fallait de plus éviter le
blanche qui augmente à mesure que !l'ammoniaque se dégage. Cette poudre,retient, comme je l'ai dit, de l'acide
contact ,direct des flammes avec le vaisseau contenant le liquide pour empêcher le carbonate de zinc d'adhérer aux surfaces léchées par le feu; on essaya donc la distillation à la vapeur d'eau. Lorsqu'on introduit dans la dissolution ammoniacale de la vapeur surchauffée, celle-ci se condense en aban-
carbonique et a une composition répondant à la formule 3 Zn O. CO31- 3110.
Cette composition n'est pas absolument constante, et suivant la teneur variable'en AzH3 et en CO', on peut regar-
der la poudre comme un mélange de carbonate et d'hy-
drate d'oxyde de zinc. Lorsque la proportion d'acide carbonique diminue dans la liqueur, on n'a plus, par la distillation, que de l'hydrate. Là conclusion de ces expé-
riences est qu'il faut introduire une nouvelle quantité (l'acide carbonique dans la liqueur appauvrie pour lui con-.
donnant sa chaleur latente et sa chaleur sensible, jusqu'au point d'ébullition de la liqueur ; alors, si on continue à la faire arriver, elle entretient l'ébullition, brasse énergiquement le liquide, et entraîne avec elle les gaz mis en liberté, tandis que le zinc se précipite à l'état de carbonate. La distillation de l'ammoniaque et de l'acide carbonique est cinq fois plus rapide par ce procédé que