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DANS LE HARTZ.
EXTRACTION DES MÉTAUX PRÉCIEUX
Le nickel se concentre peu à peu dans les eaux-mères qui resservent indéfiniment. Au bout de quelques mois, les eaux vitrioliques sont assez riches en nickel pour laisser déposer du sulfate de ce métal, mais ce dépôt ne commence qu'après celui du sulfate de cuivre ; il est donc facile de les séparer. On purifie le sulfate de nickel par une seconde cristallisation.
Quant à la boue argentifère, qui est restée dans les tonneaux de dissolution et dans le bassin de purification,
elle contient environ 50 P. 100 de sulfate de plomb et 3 p. 100 d'argent ; on la lave à l'eau pure, puis on la mélange avec des litharges qu'on revivifie dans des fours à cuve, soit le four Kast à 5 tuyères, soit le four Raschett à 12 tuyères. Le premier est à section circulaire et à cuve évasée clans le haut ; les dimensions sont : Diamètre aux tuyères au gueulard Hauteur de la cuve au-dessus des tuyères. totale
0,92 1,45 4,93 5,66
Il y a un avant-bassin pour l'écoulement des scories. Le four Raschett ne présente pas de dispositif spécial; la section aux tuyères a 0",87 sur 2",15 ; au gueulard, 1",42 sur 2,15; la hauteur est de 4 mètres. Le lit de fusion est composé de manière à produire une fonte de précipitation comme dans le traitement des minerais de plomb et de cuivre. On passe en vingt-quatre heures Boue argentifère Litharges Matte plombeuse grillée. Pyrite de fer grillée
Scorie du travail du plomb du cuivre Coke
On obtient comme produits
Plomb d'ceuvre Matte cuivreuse argentifère
6 900 3 550
La pyrite grillée est ajoutée pour donner à la fois le fer nécessaire à la précipitation, et le soufre pour la forma- tion de la matte. La réduction du sulfate de plomb fournit le reste.
Le plomb d'oeuvre est directement coupellé, et l'argent brut va à Lautenthal se faire affiner. Les litharges , qui sont riches, sont repassées avec les minerais de plomb. Quant à la matte cuivreuse, elle repasse au traitement pour cuivre noir argentifère.
Bas-Hartz. Usine d' Oker.
Vu la richesse en cuivre de la matte concentrée, on ne la grille que deux fois, puis on l'affine au four à reverbère pour cuivre noir, et on la coule en grenailles. Les cuves, où se fait la dissolution, sont de forme tronconique, dou-
blées de plomb à l'intérieur ; elles ont 0",885 et 0',720 de diamètres supérieur et inférieur, et 1",62 de profondeur.
Le principe et les détails du traitement sont, d'ailleurs, absolument les mêmes ici qu'à Altenau. Une tonne de grenailles de cuivre donne 3T,800 de vitriol bleu, et exige 2T,4 d'acide sulfurique à 50° Baumé. La production d'un groupe de 6 cuves de dissolution varie de 1.200 à 1.500 kilogrammes de sulfate de cuivre par vingt-quatre heures.
5.000/ 1.000 800 500 10.000 4.000 3.850
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VI.
AUTRES PROCÉDÉS DE DÉSARGENTATION.
Plomb. Procédé Keith.
On a fait à Lautenthal des essais
pour désargenter le plomb par voie électrolytique (pro-