Annales des Mines (1884, série 8, volume 6) [Image 233]

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DANS LE LIARTZ EXTRACTION DES MÉTAUX PRÉCIEUX

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cédé de Keith) ; mais le procédé qui réussit bien pour le cuivre n'a pas donné de bons résultats pour les raisons suivantes.

La forme sous laquelle le plomb se sépare est peu favorable : il se présente en arborescences et en ramifi-

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pour la désargentation du cuivre, le procédé Claudet et le procédé électrolytique, sur lesquels je n'ai pu obtenir de grands détails. Le premier est fondé sur ce principe que le chlorure

d'argent est soluble dans une liqueur de chlorure de sodium, tandis que l'iodure est insoluble. On intercale

cations, qui parcourent la liqueur dans tous les sens et établissent des communications entre les deux pôles. Si on éloigne davantage les électrodes, les cristaux de

donc, après le lessivage des minerais soumis au grillage chlorurant, une opération qui a pour but de précipiter

plomb tombent au fond, mais alors la résistance du

les cuves de dissolution de l'iodure de sodium en quantité strictement nécessaire ; on recueille le dépôt d'iodure d'argent, et on le remet en digestion avec du sulfure de sodium, ce qui, par une double transformation, re-

liquide augmentant proportionnellement à la distance, il faut employer une plus grande quantité d'électricité. Peut-être pourrait- on , au moyen .d'agitateurs mécaniques ,

enlever le plomb déposé à la

surface des

électrodes, ce qui permettrait de les rapprocher. Mais, dans ce cas, la caisse serait rapidement remplie et il feu« drait vider souvent, car le plomb précipité étant peu cohérent occupe un grand volume. Il en est de même pour

les sacs de mousseline avec lesquels on enveloppe le plomb à désargenter pour empêcher le résidu insoluble

l'argent à l'état d'iodure. On introduit pour cela dans

donne de l'iodure de sodium et du sulfure d'argent. Le premier rentre dans le traitement ; de l'autre, on extrait facilement le métal précieux. En Angleterre, dans les usines de là C Tharsis, l'iodure d'argent, au lieu d'être mis en digestion dans le sulfure de sodium, est réduit par le zinc métallique ; on obtient donc directement de l'argent de cément qu'il n'y a plus qu'à affiner,

de salir le plomb cristallisé. Enfin, un inconvénient grave

et de l'iodure de zinc qui rentre dans le traitement à la

est l'entraînement du zinc par le plomb électrolysé.

place de l'iodure de sodium.

Voici un exemple de la composition du plomb employé et des produits obtenus Plomb d'ceuvre. Plomb électrolysé.

Plomb Bismuth Cuivre Antimoine Argent

Fer Nickel. . Zinc

98,7976 0,0037 0,3711 0,5564 0,2540 0,0057 0,0073 0,0027

99,9930 0,0030 0,0006 0,0010

Réside.

23,97 11,20 14,44 29,70 18,63

0,0004

0,0020

0,09 1,80

Ce procédé a été complètement abandonné. Cuivre.

Procédé Claudet.

On a essayé récemment, à Oker,

Le procédé électrolytique Procédé électrolytique. est analogue au procédé Keith : le cuivre remplace le plomb. Le cuivre est coulé en plaques de 0",80 sur 0111,70, épaisses de 5 à 6 centimètres ; on les attache au pôle positif de la pile : elles plongent dans un bain de sulfate de

cuivre. Quand le courant passe, la plaque se dissout ; le cuivre métallique est transporté à l'autre électrode, et il reste une boue argentifère qui est traitée comme celle qui provient de la dissolution du cuivre noir. L'avantage principal de cette méthode est qu'on obtient directement du cuivre métallique pur, tandis que les autres ne fournissent qu'un sel soluble.