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EXTRACTION DES MÉTAUX PRÉCIEUX
long de 3 mètres, dans la seconde caisse dont j'ai parlé plus haut. L'argent, retiré du filtre, est porté à la presse hydraulique (Pl. XII, fig. 6); celle-ci est constituée simplement par un cylindre d'acier fixe autour duquel se meut un manchon ni qui s'appuie sur une plate-forme f. L'eau qui s'échappe et qui peut entraîner des particules métalliques est recueillie dans un seau. Pour extraire le métal comprimé, on introduit sous le rebord extérieur du manchon un doigt de fer qui le maintient fixe, tandis qu'on abaisse la plate-forme. On introduit alors entre la plate-forme et le manchon une cuiller en fer, à parois épaisses, et on fait jouer de nouveau la presse hydraulique ; le manchon monte, le gâteau d'argent, arrêté par le cylindre fixe c reste en place, et quand le manchon arrive au bout de sa course, le gâteau se trouve dégagé et tombe dans la cuiller. Les gâteaux d'argent sont cylindriques, hauts de 12 centimètres environ ; on les bat au marteau et au ciseau ; on les porte au rouge dans un four à moufle ; enfin, on les fond avec quelques fragments de nitre dans tin four à vent à 2 tuyères. Les creusets, en argile réfractaire> peuvent contenir 200 kilogrammes ; on coule le métal en lingots de 30 ou 40 kilogrammes dans des moules on fonte chauffés au préalable. L'argent est livré au commerce sous cette forme. D. Travail des liqueurs sulfuriques. La dissolution de sulfate de fer, entrainant des parcelles d'argent métallique, s'en va par un canal dans un réservoir où se déposent les matières tenues en suspension, et
finalement elle est envoyée par une petite pompe dans une chaudière en plomb. On y évapore la dissolution après l'avoir saturée, si elle renfermait encore de l'acide libre, par l'addition d'un peu de fer métallique. Lors-
DANS LE HARTZ.
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qu'elle est suffisamment concentrée, on la fait écouler dans
des bacs en plomb où le sulfate de fer cristallise. On le détache des parois et on fait égoutter les cristaux ; l'eau
mère qui les mouille est renvoyée dans le réservoir. Quant à l'eau mère du cristallisoir, elle est rejetée. On trouve au fond de la chaudière de concentration et du cristallisoir un dépôt boueux formé de particules très ténues d'argent et de cuivre. On les recueille, et lorsqu'on en a une quantité suffisante, on les fond.
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E. Purification et fusion de l'or. On laisse s'accumuler dans la première chaudière A, où se fait la dissolution, le résidu de plusieurs opérations successives, 4 en général, de manière à traiter à la fois 6 à 7 kilogrammes d'or. On fait bouillir ce résidu avec de l'acide sulfurique concentré, et, après refroidissement, on le puise avec un vase de cuivre pour le verser dans une caisse en plomb afin .de séparer l'or des sulfates de fer et de cuivre déshydratés et rendus insolubles dans l'acide concentré. Autrefois, on étendait la masse de 2 ou 3 fois son poids d'eau bouillante provenant d'une chaudière à vapeur. Actuellement on fait arriver la vapeur elle-même par un tuyau, et on peut ainsi maintenir l'ébullition aussi longtemps qu'on veut. Le liquide est extrait avec des siphons de verre ; on le fait arriver d'abord dans des bassins en porcelaine où les particules d'or entraînées se déposent, puis dans la seconde caisse déjà mentionnée. Lorsque cette opération est terminée, on purifie l'or de l'argent métallique qu'il retient en le traitant de nouveau dans une petite chaudière en fonte P, faisant partie du même massif que A et B. On ajoute de l'acide sulfurique à 66° Baumé ; On Chauffe, puis on laisse refroidir, et oh répète l'opération jusqu'à ce qu'on ne puisse plus déceler la présence d'au-
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