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EXTRACTION DES MÉTAUX PRÉCIEUX
DANS LE HARTZ.
qu'on râcle de temps en temps et qu'on lessive. La dissolution est complète au bout de 10 à 12 heures.
gent; mais cet artifice n'est pas nécessaire, et l'addition
B. Réduction du sulfate d'argent.
exactement s'il reste encore du sulfate non décomposé. Une seconde caisse, semblable à la première, sert de réservoir aux liqueurs étendues provenant de la suite des
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Après refroidissement, on puise la liqueur sulfurique avec des cuillers de cuivre, on la verse dans la seconde chaudière B, on y ajoute de l'eau froide où l'acide étendu provenant d'une opération antérieure. Le sel d'argent se précipite sous forme de flocons caillebottés d'un blanc jaunâtre. Au bout de 2 heures, la précipitation est à peu près complète et le sel se dépose au fond de la chaudière. On décante alors la liqueur surnageante, et on la verse dans une caisse en plomb d'où on la puise pour dissoudre une nouvelle quantité d'argent. Le précipité de sulfate d'argent, débarrassé aussi complètement que possible de l'acide, est introduit, au moyen d'un seau en cuivre, dans une caisse en bois doublée de plomb, recouverte d'un couvercle en bois. On y verse de l'eau et on ajoute petit à petit des laines de fer. Il faut attendre, avant de faire une nouvelle addition, que la charge précédente ait été complètement dissoute. Le fer précipite l'argent de sa combinaison avec l'acide sulfurique et forme du sulfate de fer. Pendant tout le temps que dure la réaction, on maintient la liqueur en mouvement avec des agitateurs en bois, afin d'empêcher l'agglomération du sulfate d'argent en masses qui échapperaient à la décomposition.;La précipitation est en général terminée au bout de 2 ou 3 heures. Lorsqu'elle touche à sa fin, on diminue les additions de fer afin de diminuer la quantité de fer métallique qui reste mêlée à l'argent, et, par suite, la quantité de scorie produite pendant le raffinage. On ajoute aussi un peu de sulfate de cuivre qui est décomposé par les parcelles de fer métallique, et donne du cuivre dont la présence n'est pas nuisible pour Far-
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de quelques gouttes de sel marin fait connaître très
opérations et pouvant contenir des parcelles d'or ou d'argent ; après avoir laissées s'éclaircir et déposer les matières en suspension, on les envoie dans les chaudières de dissolution ou dans la cuve de précipitation où elles apportent l'eau nécessaire pour diluer l'acide. Quant au dépôt obtenu, on le traite par le fer et:on obtient ainsi de l'argent qui rentre dans la circulation générale. A l'origine on faisait passer directement la liqueur de la cuve de dissolution dans celle de précipitation; mais alors l'addition du fer provoquait un tel dégagement d'hy-
drogène que les ouvriers étaient obligés de s'en aller. Avec le procédé actuel, il n'en est plus ainsi, et la petite quantité d'acide qui imprègne encore le sulfate est sans inconvénient.
Lorsque tout le sulfate est décomposé, on décante la liqueur avec un siphon en plomb dont la petite branche est pourvue d'une toile à l'orifice. La solution de sulfate de fer tombe dans un entonnoir en plomb et s'écoule, de là, par un tuyau, dans un réservoir creusé sous le sol de l'usine.
C. Purification et fusion de l'argent. On enlève d'abord le sulfate de fer qui imbibe la poudre
métallique en la lavant à l'eau chaude dans un vase en cuivre dont le fond, percé de trous, est recouvert d'une toile. On continue le lavage jusqu'à ce que l'eau qui s'écoule ne se colore plus par l'addition de prussiate de potasse. Elle se rend dans un bac en plomb, et, de là, par un conduit rectangulaire en bois doublé de plomb et Tome VI, 1884.
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