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492 TRAITEMENT DES MINERAIS D'OR A ZALATHNA.
et a un diamètre de 0,33 dans l'ancienne ; dans la nouvelle, il est à une hauteur de 0m,32 et a un diamètre de Orn,18. La hauteur totale de l'ancienne tour est d'environ 10 mètres ; celle de la nouvelle est de 11m,30. Elles sont maintenues par des charpentes qui portent des escaliers pour faciliter le nettoyage. Le soufre formé est entraîné par la dissolution de chlorure de calcium qu'on recueille au bas de la tour, et qu'on amène dans une cuve en bois. Cette cuve, légèrement 0m,53,
évasée en bas, a
lm,25
de profondeur et
1m,96
de diamètre.
En agitateur mécanique accélère lé rassemblement du soufre. Trois cuves pareilles, mais sans agitateur, servent à laisser reposer la liqueur, quand elle a été assez agitée; le soufre s'y précipite. La dissolution de chlorure de calcium est décantée ; on lui ajoute un peu de calcaire ; il se forme souvent dans les tours un peu d'acide sulfurique, qui donne, avec le chlorure de calcium, du sulfate de chaux et de l'acide chlorhydrique ; le calcaire sature cet acide, le chlorure de calcium est régénéré, et on élève de nouveau la dissolution au sommet des tours. Le soufre est lavé à l'eau, et retiré des cuves. On le purifie et on le fond par le procédé de Schaffner. Il serait difficile
de
le
purifier par une fusion
ordinaire, ou une distillation : il est très poreux, très léger, il renferme une assez forte proportion de sulfate de chaux, et conduit très mal la chaleur. Chauffé dans une chaudière, il peut fondre vers les parois, alors qu'au milieu il est à peine chaud. On a essayé de le fondre dans une dissolution concentrée de chlorure de calcium, mais l'opération est coûteuse et ne donne pas de résultats satisfaisants. Schaffner a eu recours à la fusion dans l'eau à une pression de 1'1,75. L'eau enlève une petite quantité de chlorure de calcium restée après le lavage ; le sulfate de chaux forme une poudre cristalline qui reste en
TRAITEMENT DE g MINERAIS D'OR. A ,ZALATIINA. 493
suspension pendant que le soufre se rassemble à la partie
inférieure de la chaudière, d'où on peut le couler. On ajoute au soufre,quand on l'introduit, une petite quantité de lait de chaux, qui, sature les acides libres, et préserve .le métal, et qui de plus, en donnant naissance à du sulfure de calcium, peut enlever l'arsenic, s'il y en a, à l'état de sulfosel. On voit qu'on peut obtenir par cette fusion un produit très pur ; de plus, il suffit de laver très grossièrement le soufre brut, et il est presque inutile de le dessécher. . L'appareil est représenté sur la PI. XII, lig.7, 8. Il consiste en un cylindre en fonte placé dans un cylindre en tôle. Le cylindre en fonte n'a pas de fonds : il rejoint les fonds
du cylindre en tôle, auxquels il est fixé. Le soufre est introduit par le trou d'homme E, à l'état de bouillie, avec
un peu de lait de chaux. La vapeur arrive par R dans l'espace compris entre les deux cylindres, et entre par. L dans le cylindre intérieur. Un agitateur, mis en mouvement par une poulie P, régularise la température, et favorise la purification ; son axe passe dans des boîtes à étoupes, et est muni de manchons m qu'on remplace facilement lorsqu'ils sont usés. L'eau provenant de la condensation de la vapeur peut s'échapper par le robinet IV. La vapeur en excès à la fin de l'opération sort par V. Le trou de coulée est fermé par-un ringard T à pointe conique. Un conduit mobile B s'oppose aux projections au moment de la coulée du soufre dans le réservoir O. La longueur de la chaudière est de 3m,60 et son diamè-
tre est de
0m,80.
On produit par jour environ 200 à 250 kilogrammes de soufre. On emploie pour tous les appareils, 6 ou 7 hommes par 21 heures.
Fabrication du sulfure de carbone.
La plus
grande partie du soufre est actuellement convertie en