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490 TRAITEMENT DES MINERAIS D'OR A ZALATIINA.
TRAITEMENT DES MINERAIS D'OR A ZALATIINA.
d'acide sulfhydrique dans une dissolution d'acide sulfureux, ou si on mélange des dissolutions dés deux gaz, il se forme d'autant moins d'acide pentathionique que ces dissolutions sont plus étendues. Même lorsqu'elles sont concentrées, il ne s'en forme qu'une "quantité limitée, et on peut dire que cette formation n'est pas un obstacle à la préparation du soufre. Mais, si les dissolutions de sels neutres sont sans action chimique, elles ont sur le soufre formé une action physique très curieuse et très importante. Si on examine au microscope une goutte du liquide laiteux obtenu par la réaction en présence de l'eau de l'acide sulfureux et de l'acide sulfhydrique, on voit que le soufre forme de petites bulles, sortes de sphères à parois très minces, analogues à des bulles de savon. Si on ajoute à la goutte examinée une goutte d'une dissolution de sel neutre, on voit immédiatement les petites sphères se déchirer, et le soufre se rassemble en flocons. Si on prend des quantités égales de la liqueur renfermant
le soufre en suspension, qu' on leur ajoute, au moyen d'une burette, des dissolutions de sels neutres tenant un même poids de sel pour un volume déterminé, par exemple 10 grammes de sel pour 100 centimètres cubes et
qu'on verse progressivement, jusqu'à ce qu'on voie se former des flocons de. soufre abondants, on remarque que les quantités ajoutées sont d'autant plus faibles que la densité de la dissolution est plus considérable. On est alors conduit à assimiler l'action de ces dissolutions à un phénomène d'endosmose ; l'eau renfermée dans ces sortes de petites bulles de soufre, en sortirait plus rapidement que la dissolution saline n'y entrerait ; et il en résulterait la rupture des parois. Les bulles , qui étaient pleines d'eau, en avaient la densité et ne pouvaient se précipiter.
Quand elles sont déchirées, le soufre se rassemble, tombe au fond du liquide.
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La 'dissolution de chlorure de calcium peut servir indéfiniment, d'après ce qu'on vient de voir. Voici la disposition adoptée pour réaliser la réaction. L'acide sulfhydrique est amené dans une caisse munied'une fermeture hydraulique, qui sert de caisse de sû-
reté. Il passe ensuite dans une -caisse de distribution portant trois ouvertures fermées hydrauliquement; l'une
sert à l'arrivée du gaz ; par les deux autres, il peut se rendre, soit dans les appareils à fabriquer le soufre, soit à une grille où on le brûle avant de l'abandonner dans, l'atmosphère lorsqu'on en a en excès. Le soufre est produit dans deux grandes tours en bois (fig.
9); l'une est de construction tout à fait récente,
l'autre est un peu plus ancienne ; les gaz arrivent par le bas. Pour faciliter la circulation de l'acide sulfureux, on se sert d'un petit ventilateur formé par deux cames, et placé à la base des tours. Les tours sont carrées, construites en bois de sapin. Elles sont munies à l'intérieur d'une série d'étagères, sur lesquelles coule la dissolution de chlorure de calcium amenée au sommet par une pompe. Des ouvertures, au nombre de deux pour chaque étagère, permettent de les nettoyer. Les cotes de la figure sont relatives à la tour construite en premier lieu. Dans la nouvelle, la distance des étagères, au lieu d'être constante, croit, du sommet à la base, de 0'1,16 à 0'1,25, ce qui est très rationnel, les volumes des gaz étant bien plus considérables en bas qu'en haut ; et surtout le soufre qui se dépose sur les éta-
gères risque moins d'obstruer la tour ; le côté de la section intérieure est de 0,60 au lieu de 0m,67, et les parois ont 0",07 d'épaisseur. L'orifice d'entrée de l'acide sulfureux est. à une hauteur de 1m,70 sur les deux tours ; il est circulaire, et a 0m,44 diamètre dans l'ancienne et 0m,20 dans la nouvelle. L'orifice d'entrée de l'acide sulfhydrique est à une hauteur de