Annales des Mines (1884, série 8, volume 6) [Image 286]

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NOTES D'UN VOYAGE

Cette locomotive est à deux cylindres horizontaux,

actionnant directement l'arbre à vilebrequin. Les cylindres ont 01'1,153 de diamètre, 0'11,254 de course ; les quatre roues couplées, 0m,508 de diamètre. La longueur totale est de 3'11,84 ; la largeur de lm,525. Le poids total, approvisionnements compris, atteint 4.560 kilogrammes. Cette machine peut remorquer en palier une charge de 120 tons avec une vitesse de 12 kilomètres à l'heure. Les locomotives du type de Winton sont les plus répandues; à Dinorwic quarry (Llanberis) elles vont prendre les wagons au pied des bancs en exploitation ; à Salsparn qUarry (Nantlle) elles sont attelées aux wagons au sortir du pont roulant de la recette et les conduisent aux ateliers de fendeurs, sans que leur fonctionnement semble souffrir des inégalités que présente la voie, établie sur des buttes grossièrement nivelées. Les wagonnets sont construits en tôle, sauf ceux spéciaux au transport des dalles, qui sont en bois. Ils mesurent habituellement Pn,80 0111,80 0m,50 ; ils pèsent vides 600 kilogrammes et pleins 2.500 kilogrammes.

AUX ARDOISIÈRES DU PAYS DE GALLES.

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dire qu'aucun autre système d'éclairage ait été essayé jusqu'à ce jour. Les contremaîtres seuls portent des lampes à pétrole à double courant d'air. FABRICATION DES ARDOISES ET DES DALLES.

Les blocs, extraits et divisés comme nous l'avons dit précédemment, sont conduits aux ateliers de fenderie. Ces derniers consistent généralement en petites huttes, grossièrement construites avec les débris et sont situées abrite un à l'entrée des différents niveaux. Chaque hutte

fendeur (splitter) et un rondisseur (dresser). -Voici comment ils procèdent. Le fendeur est assis sur les blocs un petit banc très peu élevé au-dessus du sol ; repartonner (*) sont placés à sa gauche recouverts de terre, afin de les préserver de l'action de la chaleur et du froid qui nuit également à la fissilité ; il a comme outils un marteau en bois, cerclé de fer et trois ou quatre

ciseaux, d'une largeur de tranchant variant de 0111,05 à. XV). 01'2,075 et d'une longueur de 0'1,25 à 0111,32 (fig. 13, Pl.

L'ouvrier, après examen du morceau ou réparton, l'ap-

ÉCLAIRAGE.

L'éclairage des ardoisières souterraines se fait comme dans toutes les mines du Cornwall au moyen de la chan-

delle de suif traditionnelle, enveloppée en son milieu d'une pelote de terre glaise servant à la fixer au chapeau ou au rocher ; chaque ouvrier porte pendues à sa veste 5 à6 candies pour la consommation de la journée. L'éclairage ainsi obtenu est absolument insuffisant ; de

plus son usage présente de nombreux inconvénients, dont le moindre consiste dans l'obligation pour l'ouvrier de dégager toutes les 20 minutes le sommet de la chandelle de l'argile qui l'entoure. Nous n'avons pas entendu

puie contre sa cuisse gauche, en ayant soin de tourner vers

le haut la rive (perpendiculaire au pillaring) la plus

franche. Il place alors son ciseau au centre, fait deux ou trois entailles sur la même ligne, replace son ciseau au centre en l'enfonçant plus profondément et achève la séparation du feuillet en insérant un second ciseau, dont il levier. se sert simultanément avec le premier pour faire Parfois, lorsque le schiste est traversé par des bandes de matières non homogènes, il lui faut avoir recours à un troisième ciseau qu'il enfonce par côté. Les feuillets ou fendis ainsi obtenus sont placés à sa droite. (*) Expression employée à Angers pour désigner le travail de -division des blocs qui précède la fente.