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MISSION RELATIVE
AUX CHEMINS DE FER BELGES.
levier NXY. A chaque émission d'un fort courant, on aura donc une série de 5 coups de cloche, répétés simultanément par toutes les sonneries de la section. Le courant est produit au moyen d'un inducteur à courants redressés formé d'une bobine allongée Siemens tournant- entre les pôles d'un fort aimant permanent en forme de fer à cheval. A chaque gare existe une petite sonnerie
Cette pile conserve la même intensité pendant très longtemps : il faut de loin en loin enlever au moyen d'un si-
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qui tinte en même temps que les autres afin que l'agent qui fait le signal n'envoie pas un second courant avant que la salve de 5 coups commencée n'ait pris fin.
Les signaux de secours sont donnés par l'interruption d'un courant continu qui parcourt constamment le fil de sonneries, mais qui est assez faible pour n'exercer aucune action sur le pièces enclenchantes E et XY (fig . i, Pl. I) du mécanisme des sonneries. Ce courant est obtenu au moyen de piles Meidinger à deux liquides. Le nombre des éléments à employer sur chaque section est donné par la formule
10,66L+IoS+45R 30
où L est la longueur de la ligne en kilomètres, S le nombre des sonneries, R le nombre des relais. L'élément de pile se compose (fig. 5, Pl. I) de trois vases en verres A,B,C, d'un cylindre en cuivre F, d'un cylindre de zinc II, réunis, le cylindre F à un fil de cuivre G- recouvert de gutta-percha, le cylindre II à un fil de cuivre I non recouvert. Le vase C ne porte d'ouverture qu'en cd, et il est fermé par un bouchon D que traverse un tube E. Cette bouteille est remplie d'une dissolution de sulfate
de cuivre et le vase A est rempli d'une dissolution de sulfate de magnésie.
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phon un peu de liquide du vase A et le remplacer par de l'eau en ayant soin de ne pas déplacer l'appareil et de ne pas remuer le liquide. La figure 6 représente la boîte d'une sonnerie de route. On aperçoit sur la gauche le bouton S de la figure i; les deux bornes KL représentées à une plus grande échelle (fig . 3) sont placées dans le circuit et sont reliées par la pièce mobile KI (fig. 3 et 4). L'axe 0, (fig 6), solidaire d'une goupille g et destiné à recevoir l'un quelconque des disques i, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8 suspendus à la base de la boîte. Ces disques, dont l'un est représenté à plus grande échelle dans la figure 2, sont percés de deux trous 0', g' qui correspondent à l'axe 0, et à la goupille g de sorte que l'axe en tournant entraîne le disque par l'effet de la goupille. ,
L'axe 0, (fig . 6) porte une roue dentée non figurée dans le
dessin, qui engrène avec un pignon, engrenant lui-même avec la roue dentée du disque DD de la figure 1. Si donc en appuyant sur le bouton S on met le disque DD en mouvement, l'axe 0, se met aussi à tourner et les dents du disque
que l'on a enfilé sur cet axe agissent (fig. 2) sur le levier coudé I. Pendant le passage de chaque dent, le contact h est supprimé et le courant continu de la ligne est interrompu. Le bouton A (fig. 6) est disposé de manière à écarter, quand on appuie sur lui, deux pièces de contact qui sont
aussi placées sur le fil de ligne ; on peut donc, en manoeuvrant le bouton A, interrompre le courant, comme on le ferait avec un manipulateur du système Morse. Il faut
seulement remarquer que tant que l'on appuie sur le bouton, le courant est interrompu; c'est le contraire de ce qui a lieu avec l'appareil Morse. On dispose ainsi de deux moyens de correspondance : l'un Tome VII, 1885.
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