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AUX CHEMINS DE FER BELGES
MISSION RELATIVE
Les appareils adoptés par l'État belge sont les cloches Siemens, le' block Siemens et Halske, le block Hodgson et le block Flamache. Nous allons successivement examiner ces différents systèmes. Dans tout ce qui suit nous ferons de fréquents emprunts aux ordres de service des chemins de fer de l'État belge, où sont souvent exposés d'une manière très complète non seulement la manuvre des appareils mais encore les principes de leur construction.
CLOCHES SIEMENS ET HALSKE.
Sur les lignes à simple voie on se sert des cloches Siemens et Halske. Les sonneries sont disposées sur la ligne à des distances qui varient de 5oo à i 5oo mètres ; un fil unique les relie entre elles et aux postes extrêmes placés dans chaque station. L'intervalle de deux stations forme une section. Les sonneries servent à deux usages distincts : d'une part à signaler aux agents et au public qui circule sur les passages à niveau l'arrivée d'un train et le sens de sa
marche; d'autre part à permettre l'échange de dépêches télégraphiques entre un point quelconque de la voie et les stations voisines. Ce dernier résultat peut s'obtenir de quatre manières différentes au moyen du seul fil des sonneries. i° Par l'échange de dépêches (système Morse) entre les
stations ;
20 Par la transmission obtenue mécaniquement, de l'un quelconque des postes de sonnerie aux stations voisines, de huit formules télégraphiques différentes servant à annoncer certains accidents et à demander des secours ; 30 Par la transmission d'une dépêche quelconque (sys-
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tème Morse) entre un poste de sonnerie et les stations voisines ;
40 Par l'intercalation dans un poste de sonnerie d'un appareil portatif qui permet de recevoir au poste une dépêche quelconque (système Morse).
Les sonneries en pleine voie se composent essentiellement d'un arbre 0 (fig. 1, Pl. I) qu'un contrepoids R tend à
mettre en mouvement et qui porte un disque ID muni de dix saillies
-- Quand le disque tourne, les saillies viennent abaisser les bras MQ, M'Q' qui actionnent les marteaux des deux timbres. Pour que le mouvement se produise, il faut que le cliquet BO" solidaire de la roue dentée R', qui engrène avec celle du disque DD, puisse échapper à l'arrêt de l'axe 0' qui est évidé dans la partie non couverte de hachures. Cela a lieu quand le levier AC tourne de gauche à droite autour de son axe O' auquel il est invariablement fixé. Le poids C tend à produire ce mouvement empêché par le crochet N qui saisit l'extrémité A du levier AC. La pièce NXY est mobile autour de 0" et se déplace dans le sens des flèches quand un courant suffisamment énergique traverse l'électro-aimant E ou quand on appuie dans le sens convenable sur le bouton S. Une fois l'appareil mis en marche, 5 goupilles Gl G2 G3 G" G, agissent successivement sur les bras MQ, M'Q' et produisent autant de doubles coups de timbre. G,- G,-
Quand la goupille G" qui, de même que G", est plus longue que les autres, arrive à la position G, de la figure elle rencontre le plan incliné ab et relève le levier O'C. Elle l'abandonne en arrivant à la position Ge, mais à ce moment
l'extrémité A a déjà été ressaisie par le crochet N et aussitôt après le cliquet BO", qui a accompli une rotation complète, rencontre la partie non évidée de l'axe 0' qui l'arrête.
Aucun mouvement ne peut plus se produire tant que l'on n'agit pas de nouveau de manière à faire basculer le