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AUX CHEMINS .DE FER BELGES.
MISSION RELATIVE
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cette pièce est pleine, elle empêche le déplacement dans
Toutes ces tiges sont guidées. Enfin, un excentrique S,
le sens de la flèche du verrou de qui vient buter contre elle. L'appareil placé en P (fig. 8) se compose (fig.. lu) d'une vis sans fin Y, qui actionne une roue à grand diamètre R, montée sur le même axe qu'une petite roue r qui actionne une grande roue R', sur l'axe de laquelle est fixée une manivelle V' doùt l'extrémité opposée est évidée et reçoit un
mobile autour de l'axe o", pénètre dans un vide de la
goujon K faisant saillie sur les tringles a', a. Il résulte de là que le déplacement des tringles est très lent. Or, pour décaler le pont, il faut mettre les leviers des signaux à l'arrêt, puis, manoeuvrer l'appareil P de manière à dégager le verrou du pont gh, ce qui exige 75 tours de la manivelle, soit plus d'une minute. On est donc sûr qu'un train qui a, dépassé les signaux avant leur mise à l'arrêt arrivera au pont avant que le verrou du calage soit mis en liberté. Pour recaler le pont, il faut faire la manoeuvre inverse; mais par une combinaison ingénieuse, on peut ramener les tringles en arrière en quelques secondes en actionnant uni levier sans agir sur la manivelle.
tige ab de manière à être entraîné dans le mouvement de cette pièce.
Dans la figure i 6, le signal est supposé à l'arrêt et le pont calé.
Si on veut décaler le pont, il faut tirer le verrou dans le sens de la flèche, le renflement ?i27t est alors déplacé dans le même sens par l'action des bielles pq, p'q' ; le verrou DE
est relevé et, en se plaçant dans l'encoche de AB, il cale le
signal à l'arrêt. On a alors les dispositions de la
figure 18.
Si on avait voulu ouvrir le signal, le pont étant calé, il aurait fallu faire mouvoir les tringles AB de droite à gauche, ce qui aurait été possible puisque le verrou DE était hors de l'encoche C et on aurait eu la disposition de la figure 17. Si à ce moment on voulait décaler le
pont, on ne pourrait faire mouvoir le verrou ab
16 à 18, Pl. IV) consiste en une tige
dans le sens de la flèche, parce que ce verrou entraîne l'excentrique S, qui est maintenu immobile par le pro-
horizontale AB manoeuvrée par le levier du signal et qui est percée d'un trou C dans lequel peut pénétrer un verrou vertical DE. Un verrou horizontal ab est manoeuvré en même temps que le verrou de calage du pont avec lequel
longement de AB, qui passe au-dessus de lui. Dans l'appareil Majolini (fig. 19 et 20, Pl. IV), la transmission entre le levier du signal et le signal se fait à travers le Dont tournant au moyen des pièces V, R, U, M, de la tige
on peut le supposer confondu.. Sur son prolongement se trouve une tige cd qui porte un
rigide ME, de la latte EB, de la tige rigide BF, et de la
L'appareil Tilly
(fig.
renflement mn. Le verrou ED est percé d'une ouverture chn de même hauteur que le renflement mn qui peut s'y mouvoir horizontalement en donnant au verrou un mouvement de translation vertical. Sur les tiges ab, cd, on a ménagé deux demi-cercles f,f , dans lesquels se logent les
extrémités des leviers p, q, p'q', mobiles autour des axes o, o'; et leurs extrémités q, g', sont articulées avec deux tiges distinctes ql, q'I', mais sur le prolongement l'une de l'autre.
chaîne FF'. La latte EB est terminée par deux goujons que viennent saisir deux crochets, dirigés en sens contraire et qui terminent les tiges ME, BF, en F et en B.
On voit que, quand le pont tourne dans le sens de la flèche autour de son axe qui se trouve sur la perpendiculaire au milieu de BE, les crochets lâchent les goujons de la latte, et le signal, qui se met à l'arrêt sous l'action d'un contrepoids, se place de lui-même à la voie fermée. Le calage du pont se fait au moyen d'un excentrique G. (fig. 19), mobile autour de l'axe D qui porte aussi une ma-