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AUX CHEMINS DE FER BELGES.
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MISSION RELATIVE
barrière, il faut la faire rouler dans le sens indiqué par la flèche. Une disposition analogue est adoptée pour les
barrières formées par une simple poutrelle qui glisse dans
les vides ménagés à la partie supérieure des deux poteaux qui la soutiennent. Mais alors l'axe du Verrou est vertical et est fixé sur le côté de l'un des poteaux. Les dessins 13 et 14 (Pl. IV) montrent en élévation les deux positions du verrou suivant que la barrière supposée fermée est enclenchée ou libre. Quand la barrière est ouverte, si l'on veut donner au verrou la position d'enclenchement, le verrou vient buter contre la poutrelle ; on est ainsi averti au poste de manuvre que la barrière est ouverte. Dans les gares, les butoirs mobiles placés 2° Butoirs. près des aiguilles ou des croisements sont souvent formés d'une pièce de fonte ab (fig. 4, Pl. IV) qui peut tourner autour de l'axe horizontal a et occuper les deux positions
ab, ab'. Quand le butoir est abaissé sur le rail, son
extrémité libre est traversée par un goujon fixe c qui peut recevoir une clavette. Sur le rail opposé à celui qui porte ce butoir on place quelquefois un autre arrêt en forme d'accent circonflexe (fig. 5, 6, 7, Pl. IV) qui peut être amené sur le rail ou retiré en dehors de la voie. Ce butoir, mobile autour de l'axe o, est manoeuvré par le poste Saxby au moyen de la tige ab. L'appareil est en fonte et il est facile de voir sur les figures son mode de fonctionnement. Il peut à la rigueur arrêter une voiture, mais il sert surtout d'indicateur tant pour les mécaniciens que pour les agents de la voie. Tantôt il est placé sur rail en face d'un butoir du type de la figure 4 (Pl. IN.) disposé sur le rail opposé de la même
voie; tantôt il est seul. Ce cas se présente notamment sur les voies transversales qui conduisent à des plaques tournantes placées sur les
agents voies principales. Cette disposition empêche les
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d'engager la voie principale tant que le poste Saxby n'a pas fermé les signaux qui couvrent cette voie. Une disposition analogue est employée sur le chemin de à la gare de Lyon. de
Mais il y a deux heurtoirs, un sur chaque file de rails manuvrés simultanément. Lorsque la voie est libre, ils se rabattent entre les rails ; pour fermer la voie, on les relève et ils viennent se placer au-dessus des rails.
Divers appareils ont été propo3' Ponts tournants. sés en Belgique pour le calage des ponts tournants. Nous indiquerons succintement les dispositions adoptées par M. Telly à Audighem, par M. Brunnel au pont de Deffel et par M. Majolini au pont de la Louvière ; ce dernier appareil a été décrit par M. Heymans dans le Mémorial des chemins
de fer de l'État belge. Dans l'appareil Brunnel (fig. 8 à Io, Pl. IV) le verrou qui cale le pont tournant ne peut pas être retiré sans que les signaux ferment la voie, et quand le verrou est retiré, il est impossible de mettre les signaux à la voie libre. Les leviers L et L' du signal d'arrêt et du signal avancé sont enclenchés au moyen d'un verrou te qui ne permet
l'ouverture des signaux que lorsque le verrou a été tiré dans le sens de la flèche, de manière à dégager les flasques des deux leviers. Ce mouvement du verrou se produit au
moyen d'un appareil placé en P qui fait en même temps mouvoir les tiges a, b, c, d, e, dans le sens des flèches. La pièce cd est un verrou qui enclenche le verrou gh de calage du pont en passant dans un orifice ménagé vers l'extrémité de gh. Les figures 8 et g indiquent en plan et en élévation les dispositions de détail qui sont simples et très ingénieuses.
On voit que si le verrou gh est à fond de course en avant (calage du pont), le verrou cd peut pénétrer Clan
l'ouverture o; si l'on retire le verrou gh, la pièce mn tourne en vertu de son poids autour de l'axe u et comme