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GÉOLOCxIE GÉNÉRALE ET MINES DE DIAMANTS
DE L'AFRIQUE DU SUD.
l'usage de la boussole devient impossible, l'aiguille se tournant en tous sens vers les rocs les plus rapprochés. Près de Blink-Klip une variété de stéatite est associée
par les nègres, jaloux de conserver un riche territoire de chasse.
avec quelques-uns de ces dépôts ; mais la place exacte des gisements est soigneusement cachée par les natifs.
M. Stow, qui s'est avancé de plus de deux jours dans l'in-
En certains points, les couches passent à un quartz fibreux jaunâtre ou bleuâtre d'une très belle couleur et
manque d'eau.
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à éclat miroitant, qui a donné, ces deux dernières années,
la pierre connue dans la bijouterie sous le nom d'il de tigre.
Les roches du Kaap-Plateau s'étendent aussi vers le Sud au delà de l'Orange-River où elles vont recouvrir les gneiss du Bushmanland. Elles ont formé autrefois des barrières aux eaux du fleuve Orange, comme il est facile de le vérifier près de Kheis. En ce point, de chaque côté de la rivière, des couches de quartz d'une épaisseur de 180 à 200 pieds forment une muraille élevée qu'a dû couper le fleuve Orange pour se frayer un passage. Les débris de la muraille de quartz ainsi détruite se dressent comme des ruines, au milieu des rapides qu'ils forment dans la rivière.
Dans la partie orientale du B. Désert du Kalahari. Kalahari, le sol est formé par des couches de quartzite faiblement ondulées et recouvertes en beaucoup d'endroits par du sable provenant de la décomposition des quartzites mêmes. Le Kalahari, contrairement à l'opinion reçue, n'est pas
à proprement parler un désert; sa surface est couverte de végétation, et le gibier y est très abondant. Il constitue le véritable territoire de chasse des nègres Betschuanas, qui y font chasser l'autruche, la girafe et l'éléphant par les Bushmen qu'ils ont soumis à une sorte de domesticité ou d'esclavage. Les sources ou les puits assez nombreux sont soigneusement dissimulés aux Européens
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Tous ces renseignements nous ont été donnés par térieur du Kalahari, et qui n'a dû reculer que devant le
Le niveau du Kalahari est relativement peu élevé. D'après Anderson, sa hauteur moyenne serait d'environ 1.000 à 1.100 mètres. Son bord oriental s'élèverait seulement de 800 à 1.000 mètres (Holden et Livingstone). Ce plateau s'étend sur une immense surface : sa longueur n'est pas inférieure à 900 kilomètres, et sa largeur moyenne est de 500 kilomètres.
Au delà du Kaap C. Quartzites du Namagualand. Plateau, à l'ouest, les quartzites et les calcaires se continuent jusqu'au Namaqualand, où on les rencontre formant des collines tabulaires. La forme de ces collines est due à l'horizontalité des couches de quartzite et de calcaire. (Wyley).
Les roches siliceuses du Kaap-Plateau forment un mas-
sif relativement élevé par rapport à la contrée environnante. On peut estimer son élévation moyenne de 1.350 à 1.800 mètres. Stow a toujours considéré ces roches comme correspondant à l'époque silurienne. Il a été malheureusement impossible jusqu'à présent de déterminer exactement leur âge.
La surface pour ainsi dire entière du Kaap Plateau est couverte d'un sable graveleux et souvent aussi de galets de quartzite, de jaspe et d'hématite (Stow), qui paraissent avoir été roulés et usés par les eaux. Nous ne pensons pas que le silurien s'étende dans le Kalahari jusqu'au lac N'Gami ; nous croyons au contraire, d'après les indications géographiques que nous avons reçues, que cette partie de l'Afrique du Sud est