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GÉOLOGIE GÉNÉRALE ET MINES DE DIAMANTS
DE L'AFRIQUE DU SUD.
plutôt formée par un plateau de gneiss analogue à celui
faute de meilleures indications, nous décrirons ici comme se rattachant aux calcaires siluriens. A la bouche de l'Umzimculu, cette rivière traverse des calcaires cristallins, formant sur ses deux rives des murailles à pic de 500 à 1.000 mètres. Le fond de la rivière est formé par les mêmes calcaires qui ne recouvrent que
du Bushmanland.
Terrain silurien du Transvaal. On retrouve au Transvaal, dans le district de Leydenburg, la formation des quartzites et des calcaires siluriens dont nous venons de parler. Cette formation, désignée par Cohen sous le nom de formation de Leydenburg, repose sur une base granitique ou syénitique, qui forme parfois le fond des vallées. Elle est ou horizontale ou inclinée de quelques degrés seulement vers le nord. On distingue dans cette formation quatre couches principales
1° Au sommet des collines et des plateaux, se trouve un grès siliceux contenant parfois de grossiers grains de quartz ;
2° Au-dessous de ce grès, on rencontre des argiles et des schistes talqueux, souvent colorés en rouge; 3° Au-dessous des schistes, se rencontre un épais
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4 milles carrés de superficie. Il est impossible jusqu'à présent de fixer les rapports de ce calcaire avec les formations voisines.
Toutes les formations que nous venons de décrire, primitives, métamorphiques ou sédimentaires anciennes, forment des plaines ou des plateaux bas. Sauf les formations siluriennes, elles sont toutes fortement plissées et relevées, et ont dâ subir par conséquent des actions de soulèvements intenses ou répétés. Leur niveau actuel, sauf certains cas exceptionnels, se maintient entre 0 et 1.000 mètres.
banc de quartzite, blanc ou jaunâtre, et parfois grisbleuâtre ;
4° Au-dessous des quartzites, on trouve un banc fortement métamorphique de calcaire dolomitique gris bleuâtre à texture saccharoïde et très caverneux. Cette formation des Champs d'or de Leydenburg, que
nous rattachons au terrain silurien comme les précédentes, a été recoupée par un très grand nombre de roches éruptives, granites, syénites, mélaphyres, diorites, basaltes, et même des laves modernes. Elle est traversée aussi par un très grand nombre de filons quartzeux très puissants et très constants en direction, qui constituent les gîtes aurifères de cette contrée.
CHAPITRE II. FORMATIONS MARINES.
Les formations de la seconde catégorie comprennent 1° Des grès et schistes dévoniens (grès de la montagne de la Table, schistes du Boklieveld); 2° Des grès, des calcaires et des schistes carbonifères (grès et schistes des Zuurberg, Zwarteberg et Witteberg Mountains) ;
3° Des conglomérats et couches oolithiques (formation d'Uitenhage, conglomérat d'Enon et couches de la rivière Sonday) ;
Calcaire cristallin de Natal. A Natal, on a rencontré un calcaire cristallin d'une grande épaisseur que,
4° Des couches tertiaires (formation d'Albany). Tome VII, 1885.
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