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DU CENTRE DE LA FRANCE.
GISEMENTS DE PHOSPHATE DE CHAUX
3 mètres.
Orne.
Marnes ferrugineuses. Bancs calcaires à oolithes ferrugineuses . Marnes ferrugineuses. Rognons de calcaire ferrugineux Marnes ferrugineuses Rognons de calcaire ferrugineux. Cordon de nodules phosphatés. Lit d'argile, avec nombreuses belemnites.
Base
du lias moyen.
En suivant les couches vers l'ouest on voit le lias moyen diminuer de plus en plus ; à la côte de Dunet, on peut relever la coupe complète du lias ; tout le sommet
de la colline est constitué par les argiles toarciennes au-dessous desquelles on trouve : 0",60 Gros banc calcaire, avec Grypha gigantea, Pecten reguivalnis, Bel. Bruguieri.
Lias moyen, 4 mètres.
0 ,25 Marnes avec Grypha gigantea. 0 ,40 Banc calcaire gris, avec taches ferrugineuses, et térébra. iules. 0 ,70 Gros banc calcaire, avec:points ferrugineux, et Bel. Bruguieri.
0 ,10 Marnes. 0 ,25 Banc de calcaire dur, d'aspect dolomitique. 0 ,25 Calcaire marneux. 0 ,25 Calcaire jaune tendre.
0 ,30 Marne argileuse.
Lias
inférieur
0 ,50 Banc calcaire dur. O ,40 Marne argileuse. 0m,50 Calcaire brun, avec grains quartzeux dans la partie sapé-
reure
et
O ,50 Marnes gréseuses, aves Térébrantes et Gryphrea obliqua.
calcaire infraliasique,
0 ,70 Gros banc de calcaire blond. 0 ,30 Banc calcaire, avec nombreux graviers quartzeux. 0 ,80 Calcaire brun chocolat, avec graviers quartzeux. Or",30 Marnes vertes, avec taches lie de vin. 1 ,00 Argiles rouges lie de vin. ,00 Sables jaunes fins, secs, durcis par places par un ciment ferrugineux rouge très foncé. 6 ,00 Grès durs ferrugineux rouges. Micaschiste.
2",80. Grès
infraliasique,
13,30.
On observe donc, en s'approchant des anciens rivages, la disparition successive de l'élément marneux dans les
étages moyen et inférieur du lias, la prédominance des calcaires durs et souvent spathiques, enfin l'ensablement des couches par l'apport des graviers quartzeux et feld-
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spathiques qui donnent naissance à des grès à ciment calcaire ; parfois l'élément feldspathique est assez abondant pour donner à la roche l'aspect d'une arkose. Il convient de signaler, en outre, la présence, au milieu
des bancs calcaires, de la barytine et de la galène que l'on trouve en cristaux disséminés dans la masse ; c'est la concentration de ces matières sur certains points qui a donné naissance aux gisements d'Alloue (Charente).
Les environs de Chaillac, où les grès rhétiens affleurent sur une assez grande surface, méritent d'être signalés, en passant, pour leur richesse métallifère ; on trouve, en 'effet, en amas disséminés au milieu de ces grès, des minerais de fer et de manganèse; les premiers consistent en une hématite rouge à gangue siliceuse qui se présente parfois à l'état concrétionné ou mammelonné ; les seconds sont formés par une pyrolusite très pure, le plus souvent terreuse mais quelquefois concrétionnée. Nous Signale-
rons encore l'existence, au milieu de ces grès, d'une couche assez épaisse de spath fluor que l'on peut observer sur le plateau du Rossignol, au sud de Chaillac. Dans la région dont nous nous occupons actuellement, le lias supérieur est toujours argileux et puissant, ce qui nous permet de le considérer comme un dépôt formé à
une assez grande distance des rivages, et ce qui démontre, par suite, qu'il y a eu affaissement des côtes après le lias moyen. En poursuivant cette étude dans le Poitou, on verrait,_ en effet, les calcaires liasiques reposer directement sur
le micaschiste, et, plus à l'ouest, dans la vallée de la Vienne , le lias supérieur, réduit à une épaisseur de quelques mètres de marnes avec rognons calcaires, superposé directement aux roches primitives. Nous trouvons donc là une confirmation de l'observation que nous venons de faire.