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GISEMENTS DE PHOSPHATE DE CHAUX
DU CENTRE DE LA FRANCE. CONCLUSION.
En réSumé, nous avons signalé, au cours de notre rapport, six nouveaux horizons phosphatés dont un a déjà été mis en exploitation depuis plusieurs années ; nous avons montré, en outre, l'extension dans la Nièvre de la couche de phosphates découverte par M. Douvillé, au nord
de La Gueule. Les conclusions pratiques à déduire de notre étude géologique sont les suivantes 1° Les gisements phosphatés sont très abondants dans la série des terrains sédimentaires ; si leur recherche était poursuivie avec méthode , on arriverait, ,sans aucun doute, à en trouver qui seraient susceptibles d'exploitation dans beaucoup de régions où on ne soupçonne même pas leur existence. 2° Il existe une connexion, sinon absolue, du moins très générale, entre les gisements phosphatés et les horizons ferrugineux ou fossilifères : les recherches doivent donc être dirigées de préférence sur les couches qui offrent
l'un et l'autre de ces caractères.
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Les principaux fossiles qu'il renferme sont : Am. Parkinsoni, Am. subradiatus, Am. Martiusi. Leur examen nous a montré qu'ils contenaient une certaine proportion d'acide phosphorique, environ 8 p. 100. Sur certains points, notamment à Mougon, l'Am. Niortensis est très abondant et aussi à l'état phosphaté. Nous croyons, en outre, que très probablement le ni-
veau fossilifère du bathonien supérieur, à Am. aspidoïdes, Am. arbustigerus, etc., doit, également en raison
'de son analogie avec le banc pourri, renfermer, par places, une certaine proportion d'acide phosphorique. Enfin, nous ajouterons que nous avons eu l'occasion de voir dans une collection particulière des échantillons de fossiles calloviens, ayant l'aspect ordinaire des. fos-
siles du Gault, de sorte que nous avons tout lieu de penser que, dans certaines régions de la France et à l'étranger, ce niveau aussi doit contenir des nodules phosphatés.
Ces observations confirment les conclusions précédentes, et montrent, en outre, la multiplicité des horizons du système jurassique où se rencontre le phosphate de chaux.
Décembre 1881.
Nous terminerons en signalant la présence de quelques nodules phosphatés dans les marnes du lias supérieur de la Nièvre, à Am. opalinus, Grypha Beaztmonti, Rh. cynocephala, etc.: nous avons constaté tout dernièNOTE ADDITIONNELLE.
Pendant l'impression des pages qui précèdent, nous avons eu l'occasion de visiter de nouveau les environs de Saint-Maixent et nous avons constaté, au milieu dés calcaires bajociens inférieurs au banc pourri à Am. zig-zag, Am. polymozphus, etc., l'existence d'un autre banc fos-
silifère présentant quelque analogie avec le précédent.
rement leur existence aux environs de Saincaize et l'examen chimique nous a montré qu'ils renfermaient une assez forte proportion d'acide phosphorique.