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THÉORIE CELLULAIRE
DES PROPRIÉTÉS DE L'ACIER.
sout en donnant à la liqueur une coloration brune que. l'on compare à celle que fournit un acier type traité dans les mêmes conditions. Cette méthode a donné lieu à de nombreux travaux et
avait l'avantage d'être simple et rapide ; on a continué de l'employer avec les précautions suggérées par M. Eggertz et par M. Deshayes. Grâce à l'usage d'une série d'étalons, on obtient en réalité des résultats très satisfaisants dans la pratique industrielle ; mais les anomalies signalées restaient inexpliquées. (b) Cependant ces anomalies pouvaient fournir des indications utiles et nous avons été conduits à les examiner de plus près. Le point de départ de nos recherches fut la diminution apparente de la teneur en carbone après la trempe; l'un de nous avait constaté cette diminution dès janvier 1881 et en avait été très surpris, car aucune publication française ne l'avait encore mentionnée.
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à de nombreuses critiques.
Le D Kellberg (*), de Stockholm, obtient des résultats très satisfaisants pour des produits très divers. M. Deshayes (**) trouve que la méthode Eggertz
donne des chiffres trop faibles pour les teneurs inférieures, trop forts pour les teneurs supérieures à celle du type ; le manganèse et le phosphore augmenteraient la teneur apparente en carbone.
La trempe a aussi «une influence, et ,même une. influence très grande, que le professeur Eggertz (Al avait
bien signalée, mais sans paraître y attacher d'importance. M. Woodcock (****) a indiqué le même fait et repris, pour l'expliquer, l'hypothèse de Jullien , la transformation du carbone en diamant. M. Carnot (*****), de son côté, avait également remarqué qu'un même acier semblait présenter, par la méthode, Eggertz, les teneurs suivantes Dans son état primitif Après trempe. Après recuit
0,79 p. 400. 0,63 0,79
Rappelons enfin que, pour certains aciers très doux, la coloration attribuée au carbone change notablement de ton et passe du brun franc au brun jaune verdâtre. Malgré ses imperfections, la méthode colorimétrique(*) Berg-und hilltenmeinnische Zeitung, 1874, p. 468. (**) Bulletin de la Société chimique, t. XXXI, p. 40. (**") Traduit par le Bull. de l'industrie minérale, 1881, p. 520. (***") Engineering, numéro du 19 mai 1882. (****) Communication de l'auteur.
Comme on opérait sur de petits fragments de métal, on
pouvait craindre une perte de carbone par oxydation pendant le chauffage; il était donc nécessaire de contrôler le fait observé :
1° En réchauffant l'acier dans une atmosphère non oxydante;
2° En vérifiant que la teneur en carbone se relevait après le recuit de l'acier trempé. On découpa dans les barres d'acier, avec une mèche spéciale, de petits cylindres ab qui furent ensuite divisés en fragments 1, 2, 3, 4 (fig. 15, pl. I) du poids de
0500. Chacun de ces fragments devait être dissous ultérieurement par 25c° d'acide azotique (densité 1,20) à 85° cent. (*) (1 Puisque les indications de la méthode Eggertz ne sont pas absolues, nous devons définir exactement les conditions dans lesquelles cette méthode est pratiquée au Creusot. On attaque Ogr,500 de chacun des aciers à essayer par 25 centimètres cubes d'acide azotique (densité 1,20) dans des fioles jaugées de 50 centimètres cubes. Les fioles sont maintenues pen-
dant trois heures dans une étuve à 85" ou, ce qui revient au même, dans un bain d'eau bouillante pendant une heure; on